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Citations sur Philip Marlowe : La Dame du lac (84)

- Je pensais qu'on avait nettoyé cette ville, dis-je. Et qu'un homme honnête pouvait se promener la nuit dans les rues sans porter une veste pare-balles.
- On l'a nettoyée un peu, la ville, dit-il, mais ils n'ont pas envie qu'elle soit trop propre. Faut pas effrayer le moindre dollar, même s'il n'est pas propre non plus.
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Je vis une vague de cheveux blonds qui, pendant un bref instant, se déroula dans l'eau, s'allongea avec une lenteur calculée, puis s'enroula de nouveau sur elle-même. La chose roula sur elle-même encore une fois ; un bras vint écorcher la surface de l'eau et ce bras se terminait par une main boursouflée qui était celle d'un fantôme.
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il s’en alla tranquillement dans l’ombre et devint une ombre lui-même.
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- Je n'aime pas vos façons, me répondit Kingsley d'une voix à casser des noix de coco dessus.
- C'est parfait, je ne les vends pas, vous savez !
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« L’endroit était plein à craquer de mâles avec veston d’été et haleine alcoolisée et de femelles aux rires suraigus, aux ongles sang de bœuf et aux mains sales. Le patron de l’endroit, un dur de dur de bas étage, en bras de chemise, avec un cigare mâchonné, surveillait la salle, l’œil inquisiteur. À la caisse, un homme aux cheveux clairs se battait avec un poste de radio miniature pour tâcher d’avoir le dernier communiqué, mais le poste était aussi riche en parasites que la purée de patates en eau. Dans un coin, au fond de la pièce, un orchestre genre cow-boy de cinq musiciens, vêtus de vestes blanches mal coupées et de chemises pourpres, essayait de dominer le vacarme du bar ; ils souriaient sans joie parmi le nuage de fumée de cigarettes et le grondement des voix avinées. À Puma Point, l’été, cette si charmante saison, battait son plein. »
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Les flics ne sont pas affectueux quand on a du retard pour les prévenir d’un meurtre.
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Elle eut un sourire radieux et acquiesça.
- Naturellement, Mildred Haviland. Vous ne vous en souvenez pas, Eustache ?
Il ne s'en souvenait pas. Il nous regardait avec l'air d'un cheval qui s'est trompé de box.
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(traduction de Nicolas Richard)
Je rangeais la bouteille d’alcool et allai au lavabo rincer le verre. Quand ce fut fait, je me lavai les mains, me passai la figure à l’eau froide et me regardai. La rougeur à la joue gauche avait disparu mais ça m’avait l’air un peu enflé. Pas beaucoup mais suffisamment pour que je me crispe à nouveau. Je me brossai et regardai le gris dans mes cheveux. Il commençait à y en avoir beaucoup. Le visage sous les cheveux avait un regard malsain. Je n’aimais pas du tout ce visage.
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Mon vieux, comment vous êtes-vous arrangé pour vivre aussi longtemps ?
Je répondis :
— En ne gobant pas toutes les blagues et en ne me laissant pas trop impressionner par les durs professionnels.
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Le travail de flic, me dit-il, presque gentiment, est un foutu problème. C’est un peu comme la politique. Il y faudrait des types formidables, mais ça n’a rien qui puisse attirer des types formidables. Alors on prend ce que l’on trouve, et on arrive à des trucs comme ça.
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