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Critique de mireille.lefustec


En mai 1981, Françoise, mariée, mère de deux enfants, fille de la bourgeoisie bien pensante de droite, femme d'un bourgeois de droite, se rend seule au bureau de vote.
Hésitation devant le présentoir, émotion, presque un appel : elle prend le bulletin rose en tremblant, avec l'impression de faire acte de rébellion.
Le soir même, son mari lui annonce son départ. Soulagement : la voici libre.
Françoise ira de tâtonnements en tâtonnements pour se trouver et se réaliser. Elle retrouve l'esprit de 68, des amis artistes et recueille des jeunes en perdition.
Elle assume les échecs sans se lamenter "elle ne se plaignait pas. Elle n'avait pas appris à le faire." et change d'orientation. "Parce que choisir, depuis toujours, c'était ce qu'elle faisait de pire."
Je la vois souriante, légère, la tête dans le ciel, vivant enfin d'elle_même et pour elle_même.
Mais à côté d'elle, ou plutôt en dehors, son fils Laurent et ses copains de collèges naviguent en eau trouble.
C'est l'âge de tous les dangers, des séductions faciles, de l'usage de la drogue.
De nombreux chapitres leur sont consacrés. Parfois, je trouvais un manque de cohésion.
Cependant, tous sont attachants et émouvants.
Je termine sur cette phrase qui me plaît : "Rien n'est irrésistible comme un ancien rêve qui resurgit."

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