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Critique de Piatka
Sans hésitation : une réussite !
Et j'avoue avoir été très sceptique en attaquant ce livre, malgré mon admiration pour la poésie d'Emily : n'allais-je pas m'ennuyer avec le récit compassé, voire poussiéreux de la vie relativement immobile à Amherst au XIXème siècle de celle qui disait voyager en fermant les yeux ?
Et bien non, cette biographie romancée d'Emily Dickinson, poète américaine majeure du XIXème siècle, avant tout une oeuvre de fiction, fait revivre une femme audacieuse, originale, à l'humour certain, secrète, amoureuse aussi, bref vivante, loin des clichés de la vieille fille recluse, confite dans sa solitude stérile, être désincarnée et desséchée de sa légende.
Je dois dire que ce portrait correspond mieux à ce que ses poèmes m'ont toujours laissé deviner de sa personnalité : une plume imaginative, libre, mais aussi bien sûr sensible, tourmentée et sensuelle. Elle a toujours été multiple pour moi, et cette " vie secrète " de ses quinze ans à la fin de sa vie à cinquante six ans en témoigne.
Même si Jérôme Charyn a évidemment pris quelques libertés avec son modèle, il ne s'en cache pas d'ailleurs dans la note précédant le début du roman, ce récit sonne juste, émaillé d'extraits de textes de la poétesse.
Il faut, c'est évident, beaucoup aimer Emily Dickinson pour lui prêter sa plume d'une façon si personnelle, talentueuse, érudite. Il ne fait aucun doute pour moi que Jérôme Charyn, dont je ne connais pas encore l'oeuvre par ailleurs, est tombé sous le charme de cette poétesse atypique et la connait très bien...enfin son oeuvre bien sûr, à environ cent cinquante ans de distance.
Un bon moyen, selon moi, pour faire connaissance avec Emily ou éclairer sa poésie...secrète ! Elle ne fut en effet publiée qu'après sa mort.
Et j'avoue avoir été très sceptique en attaquant ce livre, malgré mon admiration pour la poésie d'Emily : n'allais-je pas m'ennuyer avec le récit compassé, voire poussiéreux de la vie relativement immobile à Amherst au XIXème siècle de celle qui disait voyager en fermant les yeux ?
Et bien non, cette biographie romancée d'Emily Dickinson, poète américaine majeure du XIXème siècle, avant tout une oeuvre de fiction, fait revivre une femme audacieuse, originale, à l'humour certain, secrète, amoureuse aussi, bref vivante, loin des clichés de la vieille fille recluse, confite dans sa solitude stérile, être désincarnée et desséchée de sa légende.
Je dois dire que ce portrait correspond mieux à ce que ses poèmes m'ont toujours laissé deviner de sa personnalité : une plume imaginative, libre, mais aussi bien sûr sensible, tourmentée et sensuelle. Elle a toujours été multiple pour moi, et cette " vie secrète " de ses quinze ans à la fin de sa vie à cinquante six ans en témoigne.
Même si Jérôme Charyn a évidemment pris quelques libertés avec son modèle, il ne s'en cache pas d'ailleurs dans la note précédant le début du roman, ce récit sonne juste, émaillé d'extraits de textes de la poétesse.
Il faut, c'est évident, beaucoup aimer Emily Dickinson pour lui prêter sa plume d'une façon si personnelle, talentueuse, érudite. Il ne fait aucun doute pour moi que Jérôme Charyn, dont je ne connais pas encore l'oeuvre par ailleurs, est tombé sous le charme de cette poétesse atypique et la connait très bien...enfin son oeuvre bien sûr, à environ cent cinquante ans de distance.
Un bon moyen, selon moi, pour faire connaissance avec Emily ou éclairer sa poésie...secrète ! Elle ne fut en effet publiée qu'après sa mort.
