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Critique de Marti94


François-René de Chateaubriand est un grand voyageur à n'en pas douter. Au tout début du 19ème siècle il fait un "Voyage en Italie" en partant de Lyon.
Ce sont ses lettres et notes retrouvées qui sont regroupées et permettent de retracer son parcours, ses visites de Rome et Naples et ses impressions.
Présentés de façon chronologique et datés ses textes donnent parfois un sentiment de confusion de par leur nature différentes puisqu'il ne s'agit pas à proprement parlé d'un carnet de voyage même si on peut le considérer comme tel.
Ce qui semble décousus ce sont les passages descriptifs, sortes d'inventaires des lieux visités opposés aux chapitres dans lesquels il donne ses impressions.
Dès les premiers mots de ce récit j'ai pensé à Nature et Religion auxquels on peut ajouter Antiquités car il en est souvent question.
Chateaubriand vient d'écrire le "Génie du christianisme" et s'il aime les lieux de culte il sait aussi être critique en visitant le Vatican. Sa foi ne l'empêche pas d'être pessimiste et de rester obsédé par la mort.
Si ses visites de musées présentent peu d'intérêt pour moi (je privilégie toujours les balades en vacances) avec les tableaux de grands peintres ou les bustes d'empereurs romains, il est beaucoup plus inspiré au cours de sa Promenade dans Rome au clair de lune et surtout dans son ascension du Vésuve et de Pompéi. La vue du golfe de Naples lui offre l'occasion de dire que "c'est le paradis vu de l'enfer".
Ce sont ces chapitres que j'ai préférés loin devant les références latines qui s'imposaient probablement à l'époque.


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