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Critique de Yokay
Je n'ai lu auparavant qu'un roman de maxime Chattam, « le signal », SF fantastique, dont j'ai apprécié l'atmosphère très prenante et stressante.
Autre univers ici, celui de la Gendarmerie nationale. 4e tome des enquêtes de Ludivine Vancker. Je n'ai pas lu les précédentes enquêtes de la série, mais ce n'est pas gênant pour la compréhension de l'histoire, même si cela aurait pu sans doute me permettre d'avoir plus d'attaches pour l'héroïne.
Ludivine Vancker passe au service profilage psychologique de la GN. Elle se fait une nouvelle collègue / amie, mais elle fait aussi appel à ses anciens collègues (l'auteur est soucieux de ne pas perdre les lecteurs attachés à l'équipe d'origine) pour résoudre cette affaire de crimes en série qui défient le temps.
Nous avons la recette classique inratable du polar thriller, efficace : un tueur machiavélique, des crimes atroces, des chapitres très courts pour donner du rythme, une alternance de scènes choc et de scènes de vie plus intimistes, une fausse piste, et évidemment un affrontement final où comme par hasard l'héroïne se retrouve seule face au tueur. le tueur est original, je le reconnais, c'est bien trouvé (je n'en dirai évidemment pas plus). Par moment l'effet de course contre la montre fonctionne bien. Mais je n'ai pas été emballée par l'aspect psychologique du roman, le profilage, qui est censé être justement la spécificité de ce tome : j'ai trouvé ça bateau, plaqué, peu convaincant, une psychologie de comptoir. Est-ce parce que cela nous a été trop servi dans des séries TV à succès ?
Et surtout, le pire pour moi, c'est la faiblesse de l'écriture, assez basique, passe partout. Il y a des répétitions, au cas où on aurait oublié des éléments au cours de notre lecture. Mais impossible d'oublier tant cela est rabâché que sa mission est de dresser une victimologie détaillée pour comprendre les choix du tueur en série, que ce dernier est méticuleux, prévoyant, que Ludivine pense sans cesse au calvaire de la victime en cours, etc etc. Ce côté redondant et bavard me pèse beaucoup dans ma lecture. Ça manque cruellement de subtilité.
En termes de qualité d'écriture, j'attendais beaucoup mieux d'un auteur aussi célèbre et encensé.
Autre univers ici, celui de la Gendarmerie nationale. 4e tome des enquêtes de Ludivine Vancker. Je n'ai pas lu les précédentes enquêtes de la série, mais ce n'est pas gênant pour la compréhension de l'histoire, même si cela aurait pu sans doute me permettre d'avoir plus d'attaches pour l'héroïne.
Ludivine Vancker passe au service profilage psychologique de la GN. Elle se fait une nouvelle collègue / amie, mais elle fait aussi appel à ses anciens collègues (l'auteur est soucieux de ne pas perdre les lecteurs attachés à l'équipe d'origine) pour résoudre cette affaire de crimes en série qui défient le temps.
Nous avons la recette classique inratable du polar thriller, efficace : un tueur machiavélique, des crimes atroces, des chapitres très courts pour donner du rythme, une alternance de scènes choc et de scènes de vie plus intimistes, une fausse piste, et évidemment un affrontement final où comme par hasard l'héroïne se retrouve seule face au tueur. le tueur est original, je le reconnais, c'est bien trouvé (je n'en dirai évidemment pas plus). Par moment l'effet de course contre la montre fonctionne bien. Mais je n'ai pas été emballée par l'aspect psychologique du roman, le profilage, qui est censé être justement la spécificité de ce tome : j'ai trouvé ça bateau, plaqué, peu convaincant, une psychologie de comptoir. Est-ce parce que cela nous a été trop servi dans des séries TV à succès ?
Et surtout, le pire pour moi, c'est la faiblesse de l'écriture, assez basique, passe partout. Il y a des répétitions, au cas où on aurait oublié des éléments au cours de notre lecture. Mais impossible d'oublier tant cela est rabâché que sa mission est de dresser une victimologie détaillée pour comprendre les choix du tueur en série, que ce dernier est méticuleux, prévoyant, que Ludivine pense sans cesse au calvaire de la victime en cours, etc etc. Ce côté redondant et bavard me pèse beaucoup dans ma lecture. Ça manque cruellement de subtilité.
En termes de qualité d'écriture, j'attendais beaucoup mieux d'un auteur aussi célèbre et encensé.
