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4,25

sur 1404 notes
Un premier chapitre qui plonge directement le lecteur dans l'ambiance du roman. L'horreur s'installe dès les premières pages.

Néanmoins, je finis quand même par me demander si je ne suis pas trop exigeante avec certains auteurs de renoms comme Chattam.

L'écriture de l'auteur est addictive a souhait. Il est sans aucun doute le maître quand il s'agit de décrire l'horreur et la souffrance.

Mais je reste malgré tout dubitative sur le scénario. J'ai trouvé que l'auteur se servait de grosses ficelles connues et reconnues du milieu du thriller, et des raccourcis pas très futés pour justifier de retournement de situations... un peu comme un claquement de doigt. J'ai donc un peu de mal sur la crédibilité du récit. Les flics sont un peu trop supers flics a mon goût.

Mais en dehors de ça j'ai quand même apprécié le roman - lu ce weekend..

Je ne remets pas en question le talent de Chattam, il est indéniable, mais j'en attends beaucoup plus.
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Je n'ai pas lu les livres avec le personnage de Ludivine Vancker, mais cela ne m'a pas empêchée de comprendre toute la torture psychologique qu'elle a traversée dans les précédents opus, puisque l'auteur y revient quelque peu, mais sans noyer le lecteur. C'est une reconstruction et un nouveau départ qui coïncide avec une nouvelle enquête durant laquelle c'est un tueur en série qui doit être débusqué.
Malgré quelques longueurs, dans les passages où l'introspection est très présente, pour permettre de faire face à l'horreur la plus immonde, j'ai passé un très bon moment. Et j'ai retrouvé ce que j'avais aimé chez l'auteur avec la trilogie du mal.

Les scènes de crimes sont très visuelles, bien décrites, ainsi que les lieux bien dépeints avec quelques informations sur le bassin minier et ce que sa fermeture a pu occasionner. Où des lignées entières de mineurs ont été touchées de plein fouet par le chômage et ses dérives. Tout cela sert de toile de fond à une intrigue bien plus dense dont l'histoire remonte aux origines ancestrales de l'Homme dans toute sa turpitude et sa violence, et où les tueurs en série et leur psychologie ont une place de choix.

Une intrigue, au fil conducteur, très intéressant, d'ailleurs tellement inenvisageable qu'il ne peut sortir que d'un esprit un peu barge, ce n'est bien entendu pas l'auteur que je vise… Quoi qu'il faille avoir une sacrée dose d'analyse, de réflexion sur le monde et un recul plus qu'indispensable pour ne pas se laisser submerger par ses propres visions.

Si parfois, on a l'impression de toucher du bout des doigts la solution, c'est mal connaître l'auteur, qui aime jouer avec nos nerfs, nous torturer, pour mieux balancer les révélations.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un livre de Maxime Chattam. Le dernier a été « le signal » avec lequel je n'avais pas accroché, le lien avec Stephen King était bien trop présent. Même si, l'intention de l'auteur était de rendre hommage, à un auteur dont il est friand. J'ai évité « L'illusion » pour les mêmes soucis relevés par certains lecteurs.

« La constance du prédateur » laissait présager une bonne dose de noirceur et je n'ai pas été déçue. Je dois dire que je me sens réconciliée avec l'auteur, grâce à des personnages bien brossés et à une intrigue rondement menée.

C'est glauque, c'est parfois immonde, c'est diablement bien construit et j'ai retrouvé ce que j'aimais dans « la trilogie du mal » dont j'attends encore une suite ! Monsieur Chattam à quand le retour de Brolin ?
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C'est délirant.
Mais où Chattam trouve-t-il toutes ces horreurs ? Dans son cerveau malade assurément.
Je n'ai pas apprécié son livre.
L'enquête est rondement menée, pas de soucis, mais plus on avance dans sa lecture, plus les détails deviennent insupportables.
Encore une fois (une de plus), je ne comprends pas. Pourquoi lire de telles atrocités ? J'ai sauté quelques pages, certes, mais je me suis goinfrée et écoeurée de ces horreurs, avant la fin, en apothéose macabre et malsaine, avec un dégoût exponentiel.
Quelle histoire ! Quelles enfances ! !
Il y a un moment, j'appréciais l'auteur car il avait quelque peu baissé dans l'insupportable.
Et bien là, pas de bol, c'est peut-être le plus "crado" de ses bouquins.
Si, si, c'est possible...
Bon, donc non je n'ai pas aimé, les détails des tortures et des viols ne m'ont pas passionnés. C'est le moins qu'on puisse dire.
Je reviens donc à mon interrogation du début ; mais comment peut-on écrire toutes ces horreurs ? Sont-ce les lecteurs qui en sont friands à ce point ?
Je me fais, certes, un peu vieille, mais là, je n'y comprends plus rien. Il y a une surenchère de la violence, on le voit bien dans la vie, dans les films et dans les livres.
Si je dis qu'il y a de tellement de belles choses à lire, on va encore m'agresser, ou me critiquer sans relâche. Oui, je n'étais pas obligée de le lire, mais je voulais savoir jusqu'où peut aller un cerveau malade.
A présent, je le sais.

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"Famille je vous aime" pourrait être un bon sous-titre, enfin non, enfin si, enfin... si le nombre de victimes fait le bon thriller, assurément ce nouvel opus est en haut de la liste. Nul besoin d'avoir lu la trilogie qui précède effectivement pour ce 4e volet de notre gendarme-profileuse, c'est du high level : M. Chattam est un grand malade pour nous inventer une intrigue aussi tonitruante, et surtout un serial-killer pareil. Comment est-ce possible : sur autant de lieux, sur autant de femmes, mais pire, sur autant d'années ? Pratiquement un siècle de tortures et de meurtres : impossible ! Mais impossible n'est pas Chattam. Et comme d'habitude ses descriptions sur les analyses psychologiques et criminelles, et les méthodes des services spéciaux de la gendarmerie, renforcent pleinement son inventivité littéraire.
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Un tueur aussi machiavélique soit-il peut-il être immortel ?
Après la découverte de nombreux corps cachés dans une mine abandonnée, la question se pose de savoir si toutes ces atrocités ont été commises par une seule et même personne, tant les victimes sont nombreuses et leurs décès s'étalant sur des dizaines d'années.
J'ai beaucoup aimé ce polar, qui bien que très sombre est palpitant.
On suit cette enquête avec passion et répulsion à la fois, car l'auteur nous plonge très très loin dans l'horreur.
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Whaou...
En commençant l'écoute de cet ouvrage je ne m'attendais pas à découvrir un tel thriller psychologique où chaque nouveau chapitre nous entraîne encore plus dans la noirceur de l'âme humaine.

Même si j'ai eu du mal au début à me plonger dans cette histoire où l'on retrouve le personnage de Ludivine Vancker qui a changé de poste pour intégrer le département des sciences du comportement, j'ai rapidement été "capturée" à mon tour par Charon, le passeur des morts.
On se retrouve donc dans une lecture prenante, addictive où la tension reste palpable tout le temps de l'écoute car Ludivine et ses collègues jouent une véritable course contre la montre.

J'ai été contente que la voix de Sylvain Agaësse m'accompagne dans cette histoire car elle devient rapidement familière et réconfortante pour affronter l'horreur des nombreuses découvertes macabres. le choix fait par Audiolib des bruitages est réussi car j'ai trouvé que ceux-ci avaient un côté très angoissant.

Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley qui m'ont permis de découvrir les écrits de Maxime Chattam et son ouvrage "la constance du prédateur", dernier tome des aventures de Ludivine Vancker mais qui peut être lu et écouté indépendamment des précédents.

Alors même que j'ai terminé cette écoute il y a plusieurs jours, je me rends compte que ce texte m'a marqué. J'ai parfois l'impression de sentir la présence de Charon dans mes lectures en cours, comme s'il attendait son heure pour ressortir de l'ombre des enfers...
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Nous retrouvons Ludivine loin de la section de recherche, de Paris et de ses crimes sordides. Elle s'est accordée quelques jours de vacances à quelques mois de sa nouvelle vie et carrière au sein des profilers, le département des sciences du comportement.

Une découverte des plus sordides au fin fond d'une mine abandonnée va accélérer les choses et notre protagoniste se voit muter du jour au lendemain dans ses nouvelles fonctions.

Voilà le point de départ du roman.

Cette nouvelle enquête démarre donc par la découverte d'un charnier dont les victimes exclusivement féminines semblent avoir été momifiées par le temps. Plus nous avançons dans le roman et plus sombre devient l'enquête. Pas de temps morts, le rythme est millimétré afin que le lecteur reste en éveil chapitre après chapitre. Il faudra attendre les dernières pages pour souffler et pour se poser des questions sur cette lecture rude mais tellement crédible, dans un monde où la violence, l'horreur, le mal sont en constante progression.

La plume de l'auteur est toujours aussi plaisante malgré la noirceur de l'histoire racontée. Chattam sait choisir ses mots pour nous transporter au plus près de l'action et de nous faire frissonner avec ses personnages.

La note de fin de l'auteur sous forme de confidence sur "le prix qu'il a dû payer" pour écrire ce roman est touchante et appréciable.

Coup de coeur !
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Un nouvel opus avec la dernière héroïne de Maxime Chattam, Ludivine Vancker. J'ai lu les trois précédents et mon enthousiasme avait décru au fil de mes lectures pour finir par une grosse déception avec "L'appel du néant". Petite précision, si vous ne les avez pas lus, cela ne gênera absolument pas la compréhension de cette nouvelle intrigue.

Nous retrouvons donc la jeune femme qui vient d'être nommée au Département des Sciences du Comportement où elle officie en tant que "profiler". J'ai bien aimé le tandem qu'elle forme avec sa cheffe Lucie. Leur première enquête commune les conduit dans l'est de la France, dans une mine désaffectée, où des cadavres de femmes assez anciens viennent d'être découverts. Premier contact avec une violence sans nom qui pourtant, n'est que le début d'une longue descente dans les profondeurs du Mal. Âmes sensibles, s'abstenir !
Tout ce qui tourne autour de la psychologie du tueur et qui est l'essence même du nouveau boulot de Ludivine, cette manière de décortiquer chaque élément pour remonter aux origines, c'est une approche fascinante. Maxime Chattam a fait un travail formidable. Comment peut-on entrer dans la tête d'un tueur en série de façon aussi juste ? Je reste admirative. "La Constance du prédateur" est un véritable page-turner. On avance aux côtés des enquêtrices pas à pas avec au-dessus de nos têtes un compte à rebours mortel.
Je dois avouer tout de même, alors que je ne suis pas novice dans ce genre de lecture, que vers la fin, j'avais une certaine appréhension à reprendre ma lecture, gagnée par la nausée. Je vais haïr encore plus l'odeur de la javel... Cela reste une réflexion toute personnelle, j'ai cerné mes limites. Quant aux amateurs avertis de ce genre de lecture, ils ne pourront qu'apprécier ce thriller fort bien construit auquel j'accorde un 18/20. Je suis ravie d'avoir retrouvé l'auteur de ses débuts qui m'avait tant séduite avec sa "Trilogie du Mal", il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait du Chattam pur et dur.
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On dit de Nicolas Feuz, procureur et auteur de polar neuchâtelois, qu'il est le Chattam suisse. Ayant lu tous ses livres, il était grand temps que je fasse connaissance avec son modèle ! C'est chose faite grâce à Netgalley et Audiolib qui m'ont permis de découvrir ce roman. Trois autres le précèdent, mais on peut très bien lire cette aventure de Ludivine Vancker sans les connaître.

Ludivine Vancker vient d'être mutée à sa demande au service des sciences du comportement, ce que les Américains appellent le profilage. Elle désirait ce changement, mais ne s'attendait pas à ce que ce soit si rapide. Elle a à peine le temps de rencontrer sa nouvelle cheffe, Lucie Torès, une femme à la forte personnalité, qu'elles doivent se rendre en Alsace où un photographe amateur d'urbex a trouvé un charnier dans un puits de mine abandonné depuis des années. Les enquêteurs retrouvent dix-sept femmes violées et assassinées depuis les années quatre vingt. Leur stupeur est grande lorsque l'ADN prélevé sur la scène de crime se révèle être identique à celui qu'on vient de trouver sur le corps de deux autres femmes tuées à Bordeaux. Comment un tueur en série peut-il sévir depuis tant d'années sans se faire prendre en France ? Toutefois ils ne sont pas au bout de leurs surprises car il y a un charnier encore plus ancien. Chloé a disparu depuis plus d'une semaine et la police est persuadée qu'elle est détenue par ce monstre. Ludivine n'a plus qu'une obsession, la sauver, mais le temps presse.

J'ai beaucoup apprécié la version audio, le narrateur, Sylvain Agaësse est plus qu'excellent pour donner vie à tous ces personnages. le général à l'accent provençal est particulièrement réussi, tout comme les bruitages qui accentuent l'aspect flippant de cette histoire. Les angoisses de Chloé et son évolution psychologique durant sa détention sont très convaincantes, tout comme le stress de Ludivine prête à tout pour la retrouver alors que se collègues la considèrent comme morte.

Le processus qui conduit des enfants maltraités à devenir des psychopathes est bien connu, et il est très bien exploité par l'auteur qui nous livre un thriller particulièrement noir avec cette famille dont le but est de produire un criminel parfait, ce qui a bien failli réussir. A la fin du roman, l'auteur nous explique comment il entre dans la tête de ses personnages et sa difficulté à accompagner ce montre durant des mois. Cette partie est très intéressante, comme toujours quand un auteur parle de sa façon d'écrire.

Ludivine et Lucie sont des femmes fortes, la première est moins expérimentée et se laissera parfois déborder par ses émotions, ce qui lui fait commettre une bavure, mais ses failles la rendent plus humaine dans cet univers impitoyable. L'auteur parle aussi de ces régions qui ont été dévastée par la perte de leurs industries, les crises se sont succédé offrant un terreau fertiles aux individus déviants.

Certaines scènes sont très violentes mais je connaissais cette particularité de Chattam, et je ne suis pas vraiment une âme sensible. J'ai beaucoup aimé ce thriller très noir qui m'a donné envie d'en lire d'autre de cet auteur prolifique.

#LaConstanceduprédateur #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar.com/
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Maxime Chattam que j'ai connu au travers sa trilogie du Mal il y a plusieurs années et surtout avec cet énigmatique roman Les arcanes du chaos, alors avec son roman La constance du prédateur qui pour certain ne tiens pas debout, je ne peux répondre qu'Alice au pays des Merveilles n'aurais jamais été écrit s'il fallait reproduire la réalité. Ainsi trois générations de prédateur est en accord avec la vision de l'auteur qui nous dit que la racine du mal est cultivé par un adulte vers l'enfant. Un bon thriller captivant qui en dit beaucoup sur notre côté sombre, j'aime bien vers la fin ce clin d'oeil au Silence des Agneaux.
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