Je n'ai pas du tout aimé ce roman de
Chattam dont j'ai lu tous les thrillers.
- Il situe son histoire dans les années 60 dans un trou perdu du Middle West. Je ne peux donc pas m'empecher de faire une comparaison avec tous les grands romanciers anglo saxons qui ont traité de cette période et de cet espace; sans remonter très loin dans le temps, le "diable tout le temps" de Pollock ou "mauvaise étoile" de
Ellory m'ont paru beaucoup plus véridique et beaucoup plus intense que ce roman où l'histoire et la géographie sont décrits très superficiellement.
- L'histoire m'a semblé archi convenu: un jeune souffrant d'une éducation perverse qui se met à tuer par sadisme des fourmis, des chiens et des chats avant d'aller plus loin: rien de nouveau sous le soleil. Nous avons aussi droit au gentil sherif vieillissant mais pas con, au businessman " trop occupé à gagner sa vie pour s'occuper de ses enfants", à l'ado rebelle ... etc.Quant au dénouement, certains commentaires ont démontré que je n'ai rien compris! ( en plus de m'ennuyer, je passe pour un con!), je n'avais par exemple pas vu qu'un protagoniste était un anagramme d'un démon..... mais je ne me sens pas coupable pour autant: si j'ai envie de lire à plein neurones, ce n'est pas un thriller que je choisis . Tout cela , au contraire, est pour moi du skai qui se prend pour du cuir.
- Mais le plus insupportable sont les délires pseudo philosophiques de l'auteur: il tient absolument à m'expliquer ce qu'est
le mal et pourquoi Dieu existe. Il se trouve que je partage avec lui un grand interèt pour ces notions , que je pense comme TS ELIOT "que la vie se résume en un combat perpétuel entre le bien et
le mal" mais que je préfère l'avis des philosophes, des théologiens de toute confessions que le sien.
- Pour conclure,
Chattam me fait penser à mon paquet de clops que je fume quotidiennement: les premières sont délicieuses ( la trilogie du mal), ,je m'enfile les autres par habitude et lles dernières m'écoeurent..... Mais je sais aussi que je lirai prochainement son livre suivant.
Mais ce n'est que mon humble avis