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Critique de RosenDero


C'est un schéma ultra classique que nous proposent David Chauvel et Jérôme Lereculey (dont j'avais adoré le travail pour la série Arthur, une légende celtique) dans ce premier tome de Wollodrïn : plusieurs inconnus destinés à être exécutés vont être libérés par un homme mystérieux qui leur demande, en contre-partie, de mener une quête à bien. le point de départ de quasiment tous les JdR medieval-fantasy ou héroic-fantasy ou onirique-fantasy ;), mais qui pourrait reprocher ce point de départ, surtout quand il est aussi clairement assumé (pour preuve la réplique d'Ivarr "j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça") ?
On a donc un groupe de héros hétéroclites, d'horizons, de races, d'opinions divergents, avec un but unique. Tous ne vont pas accepter le marché qui leur est proposé, et certains vont le faire pour des raisons qui leur sont propres (appât du gain, respect de la parole donnée, etc.). C'est assez bien fait même si on attend avec impatience les autres tomes pour en savoir plus sur les personnages qui n'ont pas encore été trop développés. Dans ce premier tome, les liens se créent et les personnages se dévoilent les uns aux autres, mais surtout au lecteur par le biais de flash-back bien placés et très prenants. On sent aussi la duplicité de certains héros qui ne veulent pas toujours dévoiler les véritables raisons de leur présence en prison au début du récit ; de même, certains semblent porter un lourd secret. Ça promet de belles embrouilles pour la suite.
A côté de ces personnages très attachants, dignes d'intérêt, souvent énigmatiques ou mystérieux, on trouve un univers à première vue très classique (des hommes, des orcs, la guerre...) mais présentant des détails très intéressants quoique pas toujours suffisamment décrits pour être bien compris (surtout en ce qui concerne la politique). le ton du récit s'éloigne des poncifs manichéens du genre (races maléfiques, etc.) et plusieurs personnages contribuent à offrir un semblant de tolérance et d'empathie envers les orcs, peuple qui jouera un rôle prépondérant par la suite.
Les dessins de Jérôme Lereculey sont moins détaillés et grandioses que pour Arthur, mais ils sont plus dynamiques et tout de même fort jolis.
On ne s'ennuie pas et on en redemande.
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