Wollodrïn, tome 1 : Le matin des cendres

"[...] j'ai atteint l'âge où l'on apprend à se satisfaire de chaque victoire, aussi infime soit-elle et où l'on prend le temps de s'en réjouir avant de penser aux épreuves à venir. Je crois bien que c'est ce qu'on appelle la sagesse."

- Il en va de la barbe comme de la culotte, on ne peut pas être deux à la porter... sans quoi l'union, le mariage, la famille, le foyer... tout part à vau-l'eau, n'est-ce pas ?

Je jure sur ma vie d'être ton nain de jardin jusqu'à ma mort si je ne viens pas au rendez-vous. Juré, ajoute-t-il en brandissant deux doigts.

Ce n'est pas parce qu'on combat un ennemi qu'on est obligé de le mépriser.

Mourir en bonne santé et avec une silhouette avantageuse, c'est un objectif qui en vaut un autre, vous ne trouvez pas ?!

- A votre aise, mais je crains que le plus dur soit encore à faire...
- Peut-être, mais j’ai atteint un âge où l’on apprend à se satisfaire comme il se doit de chaque victoire, aussi infime soit-elle... Et où l’on prend le temps de s’en réjouir avant de penser aux épreuves à venir.
- Je crois bien que c’est ce qu’on appelle la sagesse.
- Je crois plutôt que c’est ce qu’on appelle la vieillesse.

Joddi est atteint de diarrhée verbale, ça fait un choc au début, mais comme nous tous, vous vous habituerez.