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Critique de popie21


Admiratrice de Louis Chedid et de son fils Matthieu (alias -M-), je me suis demandée d'où venait ce talent, cette intelligence du verbe. Comme disent nos voisins anglais "the apple never falls far from the tree" ou, in french "les chiens ne font pas des chats" et blablabla je remonte à Mme Andrée Chedid. Et enfin, j'ai lu un de ses livres et c'est confirmé, elle n'est certainement pas étrangère à leurs talents car c'est beau, c'est poétique, et pour celui-ci en particulier, c'est tragique.
Andrée Chedid illustre ici avec beaucoup de tact ce que la guerre peut avoir d'absurde et de cruel. C'est parfois un peu difficile à suivre puisqu'on navigue entre 1932 et 1975, entre les souvenirs de Kalya (la voix directrice du roman) et le début de la Guerre du Liban. C'est une écriture poétique, tout en suggestions, on dirait presque un tableau impressionniste (pour ce que j'en connais...), au début on ne voit que des taches de couleur, on sent plutôt qu'on ne déchiffre et puis en observant l'oeuvre plus attentivement, on en perçoit toute la beauté, on en ressent toute la douleur.
Ceci dit tout comme l'appréciation d'un tableau, mon ressenti de ce roman est tout personnel, ce qui est sûr c'est que je lirai d'autres écrits de Mme Chedid et que tout comme son fils et son petit-fils elle est entrée dans la liste de mes tendresses.
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