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Critique de BlackKat


Sans douceur excessive est le dixième volet des aventures de Jack Reacher, personnage récurrent mis en scène par Lee Child.

On ne peut même pas boire tranquille, à la terrasse d'un café, à New-York!

Surtout pas lorsqu'on s'appelle Jack Reacher!

Toujours les sens en alerte, attentif au moindre détail de son environnement, notre homme se retrouve au milieu d'une prise d'otage avec remise de rançon... Mais il est loin d'être stupide et cette affaire est loin d'être anodine! Et Reacher est un individu qui aime comprendre, avoir les tenants et les aboutissants, activer les rouages de son cerveau, anticiper et surmonter les épreuves.
Et même s'il n'a qu'une parole, il ne sera jamais le jouet de personne...

Mais cette fois, s'en sortira-t-il indemne?

Je ne dirai pas un mot des adaptations ciné des romans de Lee Child car si elles sont un bon divertissement, elles illustrent parfaitement une magistrale erreur de casting (ceux qui connaissent et l'acteur incarnant Jack Reacher, et ce perso, me comprendront de suite) et je ne les associerai jamais avec les romans.

Ceci étant dit, un autre problème se pose souvent lorsque je donne mon avis sur une série: soit je pars du principe que celui ou celle qui me lit connaît déjà d'autres volets de la saga et je fais donc l'impasse sur la personnalité de Reacher; soit je m'adresse à un total néophyte, au risque de me répéter d'un avis sur l'autre...

Alors je vous rassure, je ne suis pas fainéante, je ne recycle pas mes précédents avis mais faudra supporter un peu de redite... Ce qui ne me dérange pas puisque j'adore ce Jack!

Nous retrouvons un Jack Reacher au meilleur de sa forme: il est solitaire, peu bavard, froid, direct, fidèle à sa brosse à dents de voyage, ne s'encombre ni de bagages, ni de technologie. Et encore moins de famille, il n'en a pas.
Tout est dans son cerveau et ses muscles.
Notre bonhomme est bien charpenté, bien affuté, bien trop agile pour se laisser écraser en combat rapproché, il possède les meilleurs connaissances dans le domaine de l'armement en qualité d'ancien militaire.
Ceci allié à quelques neurones très efficaces et hyperactif, une faculté d'observation et de déduction au top de sa forme et une rigueur, une discipline et une maîtrise acquises durant sa vie au service de la nation...
Et nous avons le portrait tout à fait attachant de notre homme malgré un peu de raideur émotionnelle. Juste un peu...

C'est à nouveau une belle aventure tout en suspens, en scènes d'action, en réflexion. On y laisse quelques plumes, on flirte avec les lignes car les hommes ne sont jamais ce qu'ils paraissent être et que rien n'est tout noir ou blanc... On le sait, le blanc, c'est salissant... Dur de trouver de la pureté immaculée dans notre société... Et Jack Reacher aussi lucide soit-il, se laisse encore parfois prendre... mais l'état de grâce ne dure jamais bien longtemps, surtout quand le Dieu Argent est de la partie... et il l'est bien trop souvent!

Jack Reacher marche... Il marche beaucoup dans ce thriller... Et la visite des rues de New-York ne se trouve dans un aucun guide touristique, c'est clair!
Lee Child a cette qualité de nous emmener tout près de son personnage, de nous imbriquer dans son esprit, en suivant le cours de ses analyses et de ses pensées, sans jamais nous laisser "spectateur passif" de l'intrigue. Chaque lecture est jouissive et nous emporte sans trêve vers le dénouement... La machine est bien huilée, énergique et sans répit ni aucune lassitude d'un opus à l'autre...

Et c'est toujours avec une pointe de tristesse qu'on voit s'éloigner ce héros solitaire dans le couchant... euhhh, je digresse un peu là! Mais si peu...
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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