On passe la première partie de sa vie à s’habiller et la seconde à se déshabiller ». Maintenant, je comprends ce qu’il voulait dire et je sais qu’on ne se déshabille pas aisément et avec ordre, mais qu’on y met au contraire de la brutalité, et des lambeaux restent collés aux corps. Ces lambeaux qui se prennent dans nos jambes et nous empêchent de marcher librement pendant la seconde partie de notre vie, nous les appelons mémoire. La nudité désirée serait l’oubli.
Les gouttes d'eau demeurent sur le sol de marbre, près de la baignoire, comme les restes d'une beauté détruite.