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Critique de Clelie22
En convalescence d'une blessure de guerre, le colonel Hastings est invité par un ami à venir séjourner dans la demeure de Styles Court. Quelques jours après son arrivée, la maîtresse des lieux, Mme Inglethorp, meurt dans des circonstances suspectes, apparemment empoisonnée. Indices et mobile semblent converger vers le jeune troisième mari de la dame. Un coupable trop évident ? C'est ce que devra démêler l'habile détective Poirot, ami d'Hastings, et précisément réfugié dans le village avec d'autres Belges.
Dans tout Agatha Christie qui se respecte, on peut partir du principe que le coupable est celui que l'on soupçonnerait le moins. Ce roman ne fait pas exceptions. L'impératrice du roman policier nous balade par le bout du nez tout en distillant suffisamment d'indices pour qu'on puisse soupçonner tous les faux coupables qu'elle veut bien nous jeter en pâture. Comme le colonel Hastings, on se croit quelques capacités de déductions et on se fourvoie lamentablement, malgré tous nos efforts.
Sans être du niveau des Dix petits nègres, du Crime de l'Orient-Express ou du Meurtre de Roger Ackroyd, la Mystérieuse affaire de Styles, sous sa simplicité apparente, nous mène en bateau d'un bout à l'autre. Agatha Christie se fait même le plaisir de confirmer nos fausses pistes à grands renforts d'arrestations et de procès qui font pschitt.
En dehors de l'enquête, toujours divertissante, j'ai trouvé particulièrement amusante l'espèce de concurrence qui s'installe entre Hastings et Poirot. le colonel se croit de taille à lutter avec le détective belge. Il se permet même une certaine condescendance à son égard. Les excentricités de Poirot et ses apparentes maladresses lui font soupçonner que, décidément, le vieil inspecteur baisse. Mais Poirot est loin d'être gâteux et le coupable n'a qu'à bien se tenir.
Challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2020
Challenge Agatha Christie
Dans tout Agatha Christie qui se respecte, on peut partir du principe que le coupable est celui que l'on soupçonnerait le moins. Ce roman ne fait pas exceptions. L'impératrice du roman policier nous balade par le bout du nez tout en distillant suffisamment d'indices pour qu'on puisse soupçonner tous les faux coupables qu'elle veut bien nous jeter en pâture. Comme le colonel Hastings, on se croit quelques capacités de déductions et on se fourvoie lamentablement, malgré tous nos efforts.
Sans être du niveau des Dix petits nègres, du Crime de l'Orient-Express ou du Meurtre de Roger Ackroyd, la Mystérieuse affaire de Styles, sous sa simplicité apparente, nous mène en bateau d'un bout à l'autre. Agatha Christie se fait même le plaisir de confirmer nos fausses pistes à grands renforts d'arrestations et de procès qui font pschitt.
En dehors de l'enquête, toujours divertissante, j'ai trouvé particulièrement amusante l'espèce de concurrence qui s'installe entre Hastings et Poirot. le colonel se croit de taille à lutter avec le détective belge. Il se permet même une certaine condescendance à son égard. Les excentricités de Poirot et ses apparentes maladresses lui font soupçonner que, décidément, le vieil inspecteur baisse. Mais Poirot est loin d'être gâteux et le coupable n'a qu'à bien se tenir.
Challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2020
Challenge Agatha Christie
