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Critique de popie21


Le secret de Chimneys est un des nombreux opus que la reine du crime nous a laissés en héritage. Ce n'est pas son meilleur, du moins en ce qui me concerne, mais il a eu le mérite de m'offrir un excellent moment de détente et d'oubli, fort appréciables en cette période.

Pas de Miss Marple ni d'Hercule Poirot dans cet épisode, ce qui est fort rafraîchissant, mais l'inébranlable surintendant Battle de Scotland Yard et un jeune homme intrépide nommé Anthony Cade. Ce jeune homme, mandaté par un ami pour remettre un manuscrit “sensible” à un éditeur de Londres, se retrouve mêlé à des intrigues politico-commerciales qui le mènent dans la propriété de Chimneys. Des tractations mystérieuses y ont cours pour sceller le sort d'un petit pays nommé l'Herzoslovaquie, qui entre autres richesses, possède une jolie réserve de pétrole. Ainsi, tout en élégance britannique, Agatha Christie nous ouvre les arcanes du pouvoir pour mieux, peut-être, les ridiculiser.

S'ensuivent quelques décès prématurés et une série d'aventures un peu rocambolesques où, comme à son habitude, l'auteure ne laisse aucun répit au lecteur qui va de surprise en surprise. C'est très agréable à lire bien que légèrement attendu mais malheureusement pour moi la fin est plutôt décevante, un peu trop “capilotractée” à mon goût.

Une petite baisse de régime pour cette grande dame ? Je lui pardonne bien volontiers car je ne me passerais jamais du charme suranné de ses enquêtes, elle qui prouve que ce mot ne rime pas nécessairement avec mitraillette, ni énigme avec hémoglobine. Elle reste la récréation de mon esprit tourmenté, mon petit bonbon à la violette. Jamais je n'oublierai que c'est grâce à elle et à ses “dix petits nègres” que j'ai un jour ouvert un vrai livre pour les “grands”, ce fût Zola, que je chéris tout autant.

Relu dans le cadre du Challenge solidaire 2020 - mon premier challenge sur Babelio et, je l'espère, pas le dernier.
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