Vrai, la vie est trop dure. Les hommes ne veulent pas de vous si vous n'êtes pas jolie, et les femmes ne vous supportent pas si vous l'êtes.
La vie est ainsi. Les hommes ne vous aimeront pas si vous n’êtes pas jolie, et les femmes ne vous aimeront pas si vous l’êtes.
La bibliothèque de prêt de notre village était remplie de livres de fiction en lambeaux. Je vivais donc des aventures et des amours de seconde main, et j'allais me coucher la tête pleine de Rhodésiens farouches et taciturnes, d'hommes forts qui abattaient toujours leur adversaire d'"un simple crochet du droit". Malheureusement, dans mon entourage, aucun homme ne semblait en mesure d'abattre un adversaire d'un simple crochet du droit, ni même en s'y reprenant à plusieurs fois.
En état de révolte, on accomplit aisément des choses que d'ordinaire on ne tenterait même pas.
Vrai, la vie est trop dure . Les hommes ne veulent pas de vous si vous n’êtes pas jolie, et les femmes ne vous supportent pas si vous l’êtes.
- Vous irez très loin, dis-je. Vous avez une carrière splendide devant vous. Vous serez un des grands de ce monde.
- Mais je serai seul.
- Les grands hommes sont toujours seuls.
Il prit ma main et dit à voix basse :
- J’eusse préféré ne pas être grand.
Othello a séduit Désdémone en lui racontant des histoires, mais Desdémone n'a-t-elle pas séduit Othello en les écoutant ?
Ce n'est pas romanesque, pour une héroïne, d'avoir le mal de mer. Dans les livres, plus ça vente et plus ça tonne, et plus elle est contente. Quand tous les passagers sont malades, elle se promène toute seule sur le pont, bravant les éléments en furie. J'ai honte d'avouer qu'à la première secousse du Kilmorden-Castle, je pâlis et descendis à toute vitesse dans ma cabine. J'y demeurai trois jours.
Toutes les femmes, s'en même s'en rendre compte, considèrent chaque homme qu'elles rencontrent comme un mari possible pour elles ou pour leur meilleure amie.
- J'ai fouillé dans sa chambre. Et que pensez-vous que j'ai trouvé ? Ceci !
Et Pagett me tendit un rasoir.
- Pourquoi une femme aurait-elle un rasoir ?
Je suppose que Pagett ne lit jamais les annonces dans les journaux de modes. Moi qui les lis, je refusai de considérer le rasoir comme une preuve du sexe masculin de miss Pettigrew.
- Et que dites-vous de ceci, sir Eustace ?
Et il brandit triomphalement une perruque.
- Alors, êtes-vous convaincu que cette Pettigrew est en réalité un homme ?
- On le dirait. J'aurais dû m'en douter rien qu'à ses pieds.