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" For ever and a day", l'éternité plus un jour, c'est dans la comédie de Shakespeare " Comme il vous plaira", la réponse d'Orlando à Rosalinde qui lui demande combien de temps il l'aimera...
Ce roman-fleuve de 700 pages, par plusieurs aspects, me fait penser à " Nous sommes éternels" de Pierrette Fleutiaux ( plus récent, bien sûr). Outre le titre, la longueur du livre, l'écriture ont des parentés: récit ample d'une vie entrecoupé des notes du narrateur-journaliste, à travers ses voyages dans le monde.
Cependant, là s'arrêtent les ressemblances.Le poète qu'est l'auteur a une vue magnifiée de la vie, de ses joies et surtout de ses souffrances.Il est intéressant de suivre le parcours de chacun de ces adolescents, leur évolution vers l'âge adulte, leur traversée de la guerre aussi.Les amitiés, les amours se font, se défont.On compatit aux amours tourmentées d'Henri et de Betty.Hélène est là, comme une soeur mais également comme l'amour impossible.Esther a beaucoup de charme, de présence.Tous les personnages, avec leurs failles qui les rendent vivants, charnels, sont attachants.J'ai une tendresse particulière pour Henri, sesible et torturé, qui, à mon avis, est un peu le double de l'auteur.Parlant des inconnus qui occupent sa maison maintenant,il écrit: " Ils ne savent pas combien de départs, de voyages nous avons rêvés, nous avons vécus sans quitter la colline, ni combien de désirs, d'espoirs, de défaites sont nés ici, qui nous ont brûlés ensuite."
Un roman-fleuve qui s'est écoulé passionnément en moi,cascadant avec émotion dans mon coeur.Et une écriture si fluide, fine , poétique...
Critique de sabine59
" For ever and a day", l'éternité plus un jour, c'est dans la comédie de Shakespeare " Comme il vous plaira", la réponse d'Orlando à Rosalinde qui lui demande combien de temps il l'aimera...
Ce roman-fleuve de 700 pages, par plusieurs aspects, me fait penser à " Nous sommes éternels" de Pierrette Fleutiaux ( plus récent, bien sûr). Outre le titre, la longueur du livre, l'écriture ont des parentés: récit ample d'une vie entrecoupé des notes du narrateur-journaliste, à travers ses voyages dans le monde.
Cependant, là s'arrêtent les ressemblances.Le poète qu'est l'auteur a une vue magnifiée de la vie, de ses joies et surtout de ses souffrances.Il est intéressant de suivre le parcours de chacun de ces adolescents, leur évolution vers l'âge adulte, leur traversée de la guerre aussi.Les amitiés, les amours se font, se défont.On compatit aux amours tourmentées d'Henri et de Betty.Hélène est là, comme une soeur mais également comme l'amour impossible.Esther a beaucoup de charme, de présence.Tous les personnages, avec leurs failles qui les rendent vivants, charnels, sont attachants.J'ai une tendresse particulière pour Henri, sesible et torturé, qui, à mon avis, est un peu le double de l'auteur.Parlant des inconnus qui occupent sa maison maintenant,il écrit: " Ils ne savent pas combien de départs, de voyages nous avons rêvés, nous avons vécus sans quitter la colline, ni combien de désirs, d'espoirs, de défaites sont nés ici, qui nous ont brûlés ensuite."
Un roman-fleuve qui s'est écoulé passionnément en moi,cascadant avec émotion dans mon coeur.Et une écriture si fluide, fine , poétique...
