Il est difficile de rendre vos ennemis coopératifs ; non seulement ils sont très motivés, mais ils savent aussi que nous les ferons jouir de privilèges et de droits qu’eux-mêmes n’appliqueront jamais à leurs propres prisonniers. Peu importe les égards avec lesquels on les traite, ils continueront de tuer et torturer nos hommes chaque fois qu’ils pourront leur mettre la main dessus.
Quand on a fait l’effort d’identifier quelqu’un, un chef terroriste dont la tête est farcie d’informations qui sont pour nous un trésor absolu, ce n’est qu’en tout dernier ressort qu’on devrait le pulvériser.
Parfois, il est difficile de rendre vos ennemis coopératifs ; non seulement ils sont très motivés, mais ils savent aussi que nous les ferons jouir de privilèges et de droits qu’eux-mêmes n’appliqueront jamais à leurs propres prisonniers. Peu importe les égards avec lesquels on les traite, ils continueront de tuer et torturer nos hommes chaque fois qu’ils pourront leur mettre la main dessus.
Quand on a fait l’effort d’identifier quelqu’un, un chef terroriste dont la tête est farcie d’informations qui sont pour nous un trésor absolu, ce n’est qu’en tout dernier ressort qu’on devrait le pulvériser.
Quand on pratiquait la contrebande à l’échelon international, rien ne valait un avion privé.
Passé l’âge de la puberté, tous les jeunes gens du monde islamique s’étaient vus offrir une arme et un billet direct pour le paradis. Les plus jeunes étaient accueillis dans les madrasas, ces écoles coraniques qui les nourrissaient, les habillaient et leur offraient une communauté, mais les madrasas installées au Pakistan n’enseignaient que des idées extrémistes et l’art de la guerre. Des techniques certes bien pratiques pour aller combattre les Russes en Afghanistan mais qui, hélas, une fois ces derniers chassés, ne laissaient à ces jeunes guère d’autre option que de poursuivre dans la voie du djihad enseignée en théorie comme en pratique au sein des madrasas.
Il était donc inévitable que, du jour où les Soviétiques auraient quitté l’Afghanistan, ces centaines de milliers de jeunes djihadistes armés et remplis de colère deviendraient une formidable épine dans le flanc du gouvernement pakistanais. Comme il était tout aussi inévitable que ces mêmes djihadistes iraient combler le vide laissé par le départ d’Afghanistan des Soviétiques.
Le teint et la couleur de ses cheveux en particulier l’aidaient à mieux se fondre dans une population présentant majoritairement des traits analogues. Quant à la jeunesse et la bonne condition physique, c’étaient des atouts pour cette mission, car l’objet de sa surveillance était, pour reprendre la terminologie en usage dans son métier, une cible difficile.
En conséquence, si dix pour cent des électeurs en sa faveur changeaient leur intention de vote au cours du dernier mois, il perdrait, mathématiquement, plus de voix que son adversaire.
Un simple calcul arithmétique, certes, mais qui n’empêcherait pas les politologues de débattre à longueur d’antenne et les blogueurs de bloguer vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, alimentant de plus belle les rumeurs et les hypothèses les plus folles.
Ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal.
Le plan était ambitieux certes, mais il se fondait sur une connaissance de la tactique des militants dans cette région du Caucase. Dès qu’ils se sentaient pris en embuscade par une force supérieure, les chefs prenaient la fuite. Ce n’était pas qu’ils étaient lâches. Non, du courage, ils en avaient à revendre. Mais ces hommes leur étaient précieux.