Leon
Claro (Oran 1899- Gien 1992), grand-père de l'auteur
Christophe Claro, fut l' une des figures majeures de l'architecture française en Algérie, il construisit, notamment, au coeur d' Alger la blanche , une maison de style mauresque –
La maison indigène – (à Oran elle aurait été baptisée Casa) pour commémorer le centenaire de l'Algérie française. Cette bâtisse fut édifiée, notamment, avec des matériaux récupérés après démolition d'antiques demeures traditionnelles. le petit-fils ouvre en grand baies et portes de cette demeure mystique et mythique . Une multitude de spectres, tantôt solaires , tantôt sombres, une assemblée rocambolesque s'y échappe : personnages illustres, sans-noms, traîne-espadrilles, aïeux venus d'Espagne , père, oncles , tante de l'écrivain, bâtisseurs, poètes, peintres, écrivains :
Jean de Maisonseul,
Jean Sénac, Sauveur Galliero, Max-Pol Foucher, Louis Miquel,
Jehan Rictus,
Emmanuel Roblès,
Louis Benisti, Edmond Charlot,
Le Corbusier, Visconti... et bien sûr Camus qui, à vingt ans, écrivit en 1933, un texte descriptif, méditatif , éminemment lyrique , d'une dizaine de pages La Maison Mauresque, qui ne sera publié qu'en 1973. . Ces personnages apportent à Ch.
Claro leur part d' héritage ,leurs lots de souvenirs, qui font aussi resurgir chez beaucoup d'entre nous, l'écho à la fois douloureux et lumineux de la nostalgie.
Claro que si, j'ai aimé cette lecture !