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Critique de sweetie


« J'ai entrepris ce texte comme on espère reprendre une conversation interrompue, comme on tente de tisser un piège léger et invisible susceptible de capturer les voix et les instants perdus. »
C'est d'un rituel pratiqué par un peuple indonésien, les Toraja, dont s'est inspiré le narrateur, un cinéaste, afin de surmonter le deuil de son meilleur ami et producteur. Un arbre dans le tronc duquel étaient déposés les corps des enfants morts trop tôt, assimilé ici à un récit servant de réceptacle à une amitié de longue date. La maladie, la vieillesse et ultimement la mort imprègnent chaque page de cette histoire que vient à peine troubler à la surface une idylle amoureuse entre ce narrateur d'âge mûr et une jeune femme, voisine d'appartement.
Mais alors que le texte de Jean-Claude Grumberg (Jacqueline Jacqueline) pétillait d'humour, d'amour et de rêveries, celui de Philippe Claudel m'a littéralement frappée de plein fouet par son implacable lucidité, celle de la froide raison. Je n'ai pu faire autrement que de comparer ces deux ouvrages sur le même thème, celui de la finitude humaine, et d'en tirer ces brèves conclusions qui n'engagent évidemment que mon avis personnel.
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