Philippe Claudel raconte par bribes les onze années où il dispense des cours aux détenus de la prison de Nancy.
Il pose sur le papier ses souvenirs des divers hommes et femmes rencontrés.
Les paragraphes courts donnent un rythme particulier à la lecture, comme dans l'urgence pour n'oublier aucun de ceux croisés dans ce milieu carcéral gardiens, détenus, visiteurs, intervenants extérieurs.
L'impression que l'écriture se fait en se disant : ne pas oublier de parler de celui là, de cet événement, de cette réalité dans ce monde en parenthèse.
Parfois j'ai entendu le bruit des clefs et des portes qui s'ouvrent pour aussitôt se refermer.
Remerciements à l'auteur pour ce partage.
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