Philippe Claudel nous entraîne dans le long labyrinthe de sa mémoire en déroulant un long ruban parfumé. A travers soixante-trois textes ciselés, classés par ordre alphabétique, il restitue les senteurs de son enfance dans sa ville natale, Dombasle près de Nancy.
L'après-rasage de son père, l'odeur du lard frit, la piscine, les pissotières, les églises, le sexe des femmes, la crème solaire, la terre, l'alambic, ces courts textes ressemblent à un tableau impressionniste odorant, l'imagination galope en les découvrant, les odeurs de notre propre vie viennent nous chatouiller les narines.
J'avais déjà aimé «
Les âmes grises », «
le rapport de Brodeck », «
La petite fille de Monsieur Linh » et «
Parfums » permet de connaitre
Philippe Claudel de manière plus intime. Ces textes sont crus, sensuels mais jamais impudiques.
Un joli bouquet de mots aux délicieuses sensations….
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