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Critique de Mikasabouquine


Entre fantasy et dystopie, c'est avec plaisir que j'ai découvert ce tome 1 de "Les Belles". Je remercie chaleureusement Babelio et la Collection R pour cette masse critique!


J'ai passé un bon moment avec l'univers de Dhonielle Clayton. J'ai souvent lu que "Les Belles" était une histoire ressemblant à "La Sélection" de Kiera Cass. N'ayant pas lu ce dernier, je ne peux pas me positionner franchement. En revanche, je me permets d'émettre quelques doutes quant à la similitude de ces deux livres car hormis la thématique commune de la royauté, j'ai l'impression que le rapprochement s'arrête là...


En effet, dans "Les Belles" la dimension fantastique est très présente. L'auteure a mis en place une mythologie originale et très intéressante. Nul doute que c'est un univers qui se démarque de ses congénères. J'espère en revanche que les origines de cette mythologie seront davantage développées dans les tomes à venir car j'ai personnellement manqué de précisions "historiques". J'ai par contre beaucoup apprécié la place des femmes de couleurs et la mise en avant de leur beauté. Mais pas que! Dans ce livre, l'homosexualité est très présente puisque toutes ces femmes de la haute société (hormis les Belles) sont mariées à un homme afin d'assurer leur descendance, mais elles ont presque toutes une maîtresse et non un amant.


Même si je salue l'originalité, j'ai trouvé l'univers très superficiel - thématique de la beauté oblige. J'aurai pensé qu'à un moment donné une sorte de morale sur la beauté naturelle serait évoquée, mais non. Camélia dit Camille, a le pouvoir de modifier l'apparence des gens pour les rendre beaux. Même si elle admet volontiers que certains de ses clients sont beaux tels qu'ils arrivent au salon et n'ont pas besoin de beaucoup de retouches, elle trouve malgré tout toujours quelque chose à modifier dans leur physique et j'ai trouvé cela dommage. Je lui ai trouvé un côté prétentieux et en cela, je n'ai pas réussi à m'attacher à son personnage.


De même pour Auguste. Tout comme Camille il a un côté suffisant et imbu de sa personne. Même s'ils laissent tous deux transparaître des pointes d'humanité, de compassion ou encore de bon sens, quelque chose m'a gêné et m'a empêché de les apprécier profondément. Auguste est un personnage qui a du répondant et il se livre à quelques joutes verbales avec Camélia et ici aussi, moi qui apprécie beaucoup ce genres de dialogues piquants et dynamiques je n'ai pas adhéré. Il est dit explicitement à plusieurs reprise lors de leurs échanges qu'ils se livrent à une joute verbale. Hors, je préfère le constater par moi-même plutôt que l'on essaye de m'en convaincre.


Par contre, j'ai beaucoup aimé la personnalité de Remy. Mais ici aussi, il m'a manqué un je-ne-sais-quoi que j'attribue à mon sens à un manque de développement de la personnalité des protagonistes.
Sophia, quant à elle, est une antagoniste qui tient la route. On ne sait pas à quoi s'attendre avec elle. Complètement imprévisible et carrément sadique, elle m'a fait stresser plus d'une fois!


Du bon et même du très bon dans cet ouvrage mais aussi beaucoup de points qui m'ont chagrinés. En ajout à ceux déjà évoqués plus haut j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et que certains événements étaient malheureusement prévisibles. J'ai également constaté quelques problèmes de traduction ainsi qu'une inversion de prénom. Ce n'est malheureusement pas la première fois que je constate cela chez la Collection R et c'est vraiment dommage...
Par contre, le livre se termine sur un bon cliffhanger qui donne envie au lecteur de lire la suite... affaire à suivre... ;)
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