On dit "donner la vie" à un enfant, quand c'est lui qui donne un sens à la nôtre.
Depuis des siècles, nous avons choisi d'être illustres pour éviter d'être célèbres, déclara-t-il avec un calme polaire.
A dix-sept ans, au début des années 1970, j'avais donc mon studio et toujours ma virginité, mais pas encore le moyen de payer l'un, ni celui de me débarrasser de l'autre.
Ils se tournèrent vers Ondine, mais elle leur opposa un "Je n'ai rien à dire" que seule la jeunesse sait rendre aussi catégorique.
Elles se sont inventé au bistouri un physique sur mesure et des pedigrees aussi exotiques qu'invérifiables.
Je ne pouvais pas m'habiller dans les couleurs crème et passées de la richesse qui cherche toujours un peu à s'effacer pour que l'on voie moins ses privilèges.
Elle finirait pas se venger de ses frustrations sur ses enfants, officiellement sa seule raison de vivre, officieusement ceux à qui elle attribuerait le lamentable échec de ses ambitions et de ses plaisirs.
A plusieurs reprises les sbires du Président me contacterent. J'étais flattée par l'attention que me portait l'homme le plus puissant de France, mais je prenais plus de plaisir à me refuser à lui qu'à céder à ses avances.
Je n'ai pas peur de la mort, mais je ne supporte pas que les gens puissent être malades. J'y vois l'incarnation de la plus grande injustice et quelque chose en moi se sent l'obligation de la réparer.
On écrit, je crois, pour parler avec les morts, créer le lien entre le monde des vivants et celui des disparus.