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Critique de Meps
Le sous-titre qui figure sur la couverture du roman illustre à lui seul ce qui m'a dérangé dans ce roman "une histoire d'amour interdite au temps où tout était permis"... Je ne l'avais pas vue au début, j'avais surtout choisi ce livre car il avait obtenu le Grand prix De l'Académie Française en 2016... et aussi parce que je m'attelle à lire aussi des auteures et que je n'avais encore rien lu de cette jeune femme annoncée comme prometteuse.
Ce sous-titre digne d'un des romans de la collection Harlequin... ou d'un énième Marc Lévy... nous révèle en effet le coeur de ce roman : une grande histoire d'amour qui semble intéresser en priorité l'auteure.
C'est bien dommage car j'ai trouvé tout l'intérêt du livre dans tout ce qui n'était pas cette histoire, notamment tous les passages sur le passé du personnage principal en Allemagne en cette fin de Seconde Guerre Mondiale. Je pestais à chaque retour dans la guimauve et le cycle des disputes-réconciliations incessant qui scande la partie américaine des années 60. Même le style me semblait plus juste dans les parties allemandes, plus rempli de trouvailles que les banalités d'une histoire entre une riche héritière et un parvenu (Collection "Ils sont riches, ils s'aiment et ils nous en mettent plein la vue").
S'agit-il d'aller chercher un lectorat plus intéressé par les histoires que par L Histoire ? de biens regrettables facilités pour une auteure qui démontre par fulgurances une plume assez poétique et un talent pour s'intéresser à des époques que l'on tente parfois d'oublier (la scène d'exposition sur les souffrances subies par les Allemands lors du bombardement de Dresde est une vraie réussite)
Ce sous-titre digne d'un des romans de la collection Harlequin... ou d'un énième Marc Lévy... nous révèle en effet le coeur de ce roman : une grande histoire d'amour qui semble intéresser en priorité l'auteure.
C'est bien dommage car j'ai trouvé tout l'intérêt du livre dans tout ce qui n'était pas cette histoire, notamment tous les passages sur le passé du personnage principal en Allemagne en cette fin de Seconde Guerre Mondiale. Je pestais à chaque retour dans la guimauve et le cycle des disputes-réconciliations incessant qui scande la partie américaine des années 60. Même le style me semblait plus juste dans les parties allemandes, plus rempli de trouvailles que les banalités d'une histoire entre une riche héritière et un parvenu (Collection "Ils sont riches, ils s'aiment et ils nous en mettent plein la vue").
S'agit-il d'aller chercher un lectorat plus intéressé par les histoires que par L Histoire ? de biens regrettables facilités pour une auteure qui démontre par fulgurances une plume assez poétique et un talent pour s'intéresser à des époques que l'on tente parfois d'oublier (la scène d'exposition sur les souffrances subies par les Allemands lors du bombardement de Dresde est une vraie réussite)
