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[...] Tandis que nous dépensons des milliards d'euros à faire de la simulation, à remuscler nos missiles et à durcir nos bombes, les données mêmes de la stratégie atomique changent du tout au tout. Les grandes puissances ne savent plus quoi faire de ces vestiges grandioses de la guerre froide. Elles n'y tiennent plus que pour des raisons politiques et non pas militaires. Le nucléaire reste encore un outil de distinction entre les nations. Il y a toujours les puissances nucléaires et les autres. [...]