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Critique de lecturesdudimanche
S'il ne devait y avoir qu'un seul argument pour me convaincre de rester abonnée Belgique Loisirs, ce que je suis depuis plus de 15 ans (je dirais même 20 mais 15 est le niveau de fidélité maximum récompensé par le Club), c'est la disponibilité en avant-première des romans d'Harlan Coben, dont il est de notoriété publique qu'il s'agit d'un de mes auteurs préférés ! Donc, dès l'annonce de l'arrivée de "L'inconnu de la Forêt", je l'ai pré-commandé et il devait arriver le 21 mars. La livraison a été un peu retardée car le coronavirus a obligé chaque entreprise à se réorganiser, Belgique Loisirs n'y ayant pas échappé. Mais la sécurité est bien sûr prioritaire et j'ai accueilli avec reconnaissance ce roman tant attendu ! J'en profite pour digresser et remercier tous ceux qui oeuvrent pour rendre ce confinement plus léger, ainsi que tous ceux qui oeuvrent pour sauver des vies, à tous les niveaux. Moi je suis à l'arrêt forcé et forcément très inquiète des retombées économiques qui impacteront inévitablement mon entreprise, mais nous sommes ici pour nous divertir et non pour alimenter notre stress. Parenthèse fermée, donc !
Pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre littéraire d'Harlan Coben, il existe dans ses écrits un personnage secondaire assez récurrent : Hester Crimstein. Une teigne d'avocate de haut-vol à la répartie cinglante et qui ferait presque faire pipi dans leur culotte à quiconque se mettrait en travers de sa route. Cette fois, Hester est notre héroïne ! Cela permet aux lecteurs de voir la femme derrière l'avocate. Et Harlan Coben aime creuser des personnages forts, Hester n'y fait pas exception. Elle se retrouve mêlée à la disparition d'une jeune lycéenne. Victime de harcèlement scolaire, Naomi a-t-elle disparu volontairement ou est-elle en danger ? Mise au courant par son petit-fils, Hester décide de creuser avec l'aide De Wilde, figure locale puisqu'il a été retrouvé, enfant, errant dans la forêt. le petit Tarzan a aujourd'hui bien grandi mais a gardé des attitudes de sauvageon dans son mode de vie, tout en s'acclimatant plutôt bien à son ère puisqu'il est un féru de technologies de pointe ! le duo improbable va se retrouver à gêner le passage de Rusty Eggers, candidat à la présidentielle dont les opinions semblent pour le moins dangereuses.
J'entends déjà les critiques râler parce que Coben fait du Coben, parce qu'il s'autorise quelques dialogues qui sonneront comme moralisateurs, parce qu'il imbrique plusieurs intrigues, parce que ses héros sont grands beaux et justes... Mais moi, quand j'ouvre un Coben, c'est exactement pour ça ! Des scènes musclées et truffées de répliques piquantes, des introspections, des vrais gentils... Et, cerise sur le gâteau, Coben glisse toujours dans ses intrigues des petits clins d'oeils à ses inconditionnels, tel un rappel à son dernier roman ou encore une évocation vague de Myron sans le nommer... Oui, bon, j'avoue que j'ai l'air bête dans mon fauteuil à m'extasier toute seule d'avoir reconnu les références puis à subir les coups d'oeils inquiets de ma smala de co-confinés qui se demandent s'il est déjà temps d'appeler un psychiatre... Mais l'effet Coben pour moi, c'est ça : Une bouffée d'oxygène, une intrigue dynamique, l'impression de retrouver de vieux potes... Et en période de confinement, pour moi, Harlan Coben, c'est ma douceur au chocolat ! Puissant et fondant, savoureux... Et tant pis pour mon manque flagrant d'objectivité qui ne s'exprimera jamais plus que quand j'évoque Harlan Coben :-D !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
Pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre littéraire d'Harlan Coben, il existe dans ses écrits un personnage secondaire assez récurrent : Hester Crimstein. Une teigne d'avocate de haut-vol à la répartie cinglante et qui ferait presque faire pipi dans leur culotte à quiconque se mettrait en travers de sa route. Cette fois, Hester est notre héroïne ! Cela permet aux lecteurs de voir la femme derrière l'avocate. Et Harlan Coben aime creuser des personnages forts, Hester n'y fait pas exception. Elle se retrouve mêlée à la disparition d'une jeune lycéenne. Victime de harcèlement scolaire, Naomi a-t-elle disparu volontairement ou est-elle en danger ? Mise au courant par son petit-fils, Hester décide de creuser avec l'aide De Wilde, figure locale puisqu'il a été retrouvé, enfant, errant dans la forêt. le petit Tarzan a aujourd'hui bien grandi mais a gardé des attitudes de sauvageon dans son mode de vie, tout en s'acclimatant plutôt bien à son ère puisqu'il est un féru de technologies de pointe ! le duo improbable va se retrouver à gêner le passage de Rusty Eggers, candidat à la présidentielle dont les opinions semblent pour le moins dangereuses.
J'entends déjà les critiques râler parce que Coben fait du Coben, parce qu'il s'autorise quelques dialogues qui sonneront comme moralisateurs, parce qu'il imbrique plusieurs intrigues, parce que ses héros sont grands beaux et justes... Mais moi, quand j'ouvre un Coben, c'est exactement pour ça ! Des scènes musclées et truffées de répliques piquantes, des introspections, des vrais gentils... Et, cerise sur le gâteau, Coben glisse toujours dans ses intrigues des petits clins d'oeils à ses inconditionnels, tel un rappel à son dernier roman ou encore une évocation vague de Myron sans le nommer... Oui, bon, j'avoue que j'ai l'air bête dans mon fauteuil à m'extasier toute seule d'avoir reconnu les références puis à subir les coups d'oeils inquiets de ma smala de co-confinés qui se demandent s'il est déjà temps d'appeler un psychiatre... Mais l'effet Coben pour moi, c'est ça : Une bouffée d'oxygène, une intrigue dynamique, l'impression de retrouver de vieux potes... Et en période de confinement, pour moi, Harlan Coben, c'est ma douceur au chocolat ! Puissant et fondant, savoureux... Et tant pis pour mon manque flagrant d'objectivité qui ne s'exprimera jamais plus que quand j'évoque Harlan Coben :-D !
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