- Rayner, toi tu ne me mentiras pas. Je n’ai pas l’air trop ridicule ? Parce que j’ai l’impression de ressembler à un sapin de Noël ...
Le conseiller tendit la main et s’empara de celle de son prince pour y déposer un baiser.
- Tu es le sapin de Noël le plus éblouissant qu’il m’ait jamais été donné de voir.
- Ton heure est venue, goupil.
Toka recula lentement à mesure que Pavoni se rapprochait, le traquant, le pourchassant, les yeux embrasés par les flammes de la luxure. Même si ses forces lui étaient revenues une journée auparavant, Toka avait usé de ses meilleurs jeux d’acteur, parvenant à retarder les projets de Pavoni durant toute une journée avant que ce dernier ne perde patience. Il était déterminé à obtenir ce qu’il voulait, que Toka soit en état ou non.
- Je vais t’avoir.
Les yeux marron de Pavoni avaient presque viré au noir, et il se lécha la lèvre inférieure avant d’ajuster son pantalon au niveau de l’entrejambe.
Tandis que Toka reculait, un grondement sourd remonta dans sa gorge. Il n’avait pas l’intention de se laisser posséder sans lutter.
Pavoni laissa son regard lubrique parcourir le corps de Toka.
- Plus tu te débattras, plus ma victoire sera délectable.
- Je ne cesserai jamais de me battre, cracha Toka. Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle.
- Qui adviendra sûrement plus tôt que tu ne le crois, si tu ne te ramènes pas ici tout de suite !
Toka ricana.
- Comme le dirait mon cher Prince Soldati, je t’emmerde.
— Je n’ai autorisé personne à me… toucher de manière aussi… intime.
Rayner afficha un air stupéfait.
— Tu t’es préservé pour moi ?
Toka acquiesça.
— Dès l’instant où j’ai croisé votre regard, j’ai su que ce serait vous et personne d’autre.