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Critique de paroles


Merci ! Merci aux amis de Babelio grâce auxquels je suis entrée en amitié avec Paolo Cognetti. Quelle écriture poétique, quelle douceur de vivre se dégagent de ces pages.
J'ai tout aimé dans ce roman, les personnages auxquels on s'attache sans faiblir, leur amitié et leur solidarité, leur rudesse aussi ; les lieux décrits tels des peintures, la montagne à tous les étages et son parallèle avec les dessins d'Hokusai, le peintre du Mont Fuji ; le déroulement des saisons, l'odeur de la forêt et des mélèzes en particulier, le bruit de la neige, les traces des animaux dont celles du loup qu'on attend, qu'on guette ; les mille et un détails qui forment et fondent une vie.
C'est beau, simple et terriblement humain. La solitude des grands espaces rejoint parfois celle des Hommes, sans pour cela alourdir leurs bagages.
Quelle poésie !

Voilà je suis tombée sous le charme de l'écriture (un grand merci à Anita Rochedy, la traductrice) de cet auteur italien. Je sais maintenant que son premier roman « Les huit montagnes » m'attend. Je ne suis pas pressée, il faut prendre son temps avec le bonheur, la douceur de vivre. Ne pas brusquer le temps mais le savourer lentement.

Fausto, la quarantaine, s'installe sur Fontana Fredda, au coeur du Val d'Aoste, un lieu qu'il connaît depuis l'enfance. Cette montagne qu'il a arpentée maintes fois avec son père. Un village isolé pour se reconstruire et oublier sa vie d'avant, son mariage gâché, son envie d'écrire restée au stade embryonnaire.
Là, cuisinier dans l'unique restaurant du village, il rencontrera Silvia qui rêve de parcourir le monde en hauteur. Un moment partagé ensemble qui pourrait se prolonger...

Petit plus : la très belle illustration, pour la première de couverture, de Raphaëlle Faguer
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