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Critique de Rainfolk


Rosine, une criminelle ordinaire' est un polar captivant signé Sandrine Cohen qui nous plonge dans une histoire d'infanticide.
Tout d'abord, je souhaite vous expliquer comment j'ai décidé de lire, ‘Rosine, une criminelle ordinaire'. Lors du festival international Polar et Justice ‘EMPREINTECARBONNE', Sandrine Cohen était à côté de Simone Gélin, une auteure que j'apprécie et dont j'avais publié une chronique de son roman policier ‘L'affaire Jane de Boy'.
Alors qu'elle venait de terminer la dédicace de son roman policier ‘Des enfants au paradis', dont je vais vous parler très bientôt ; Simone m'a conseillé de découvrir Sandrine Cohen, une auteure que je n'avais pas encore eue le plaisir de lire ou de rencontrer.
Après avoir échangé avec Sandrine Cohen, j'ai donc acheté son livre avec le sentiment que cette découverte littéraire serait puissante. Les premiers mots ont vite confirmé mon impression :

‘Le six juin deux mille dix-huit, dans un appartement ordinaire, à Aubervilliers…'

Aubervilliers, la ville où j'ai grandi, fait mes études, et à laquelle je me sens toujours attaché, et qui est trop souvent stigmatisée d'une manière négative, ce n'est pas le cas dans cette intrigue. Mon attention était alors totale, et cet affectif a joué dans ma sensibilité à cette lecture.
Sandrine Cohen part d'un fait divers horrible, Rosine une mère comme tant d'autres noie ses deux petites filles dans sa baignoire alors qu'elle leur donnait le bain avant d'aller les coucher. le fil rouge du livre va être : pourquoi ?
A travers Rosine, Sandrine Cohen nous montre qu'il n'est pas possible de réduire une criminelle ‘ordinaire' à son acte. Son personnage Clélia, enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux et souvent border line, va chercher à comprendre ce pourquoi, parce qu'il y a forcément un pourquoi, et pas simplement un passage à l'acte lié à un coup de folie.
En fait, Clélia est une sorte de médecin légiste du cerveau, elle va au fil des rencontres, des dialogues avec Rosine, disséquer son cerveau. C'est un récit noir sans chapitre, que j'ai lu en continu, parce que je voulais savoir comprendre ce fait divers qui aurait vite disparu de la rubrique des chiens écrasés dans les médias.
Pour conclure, c'est une lecture dure et passionnante qui vous prend les tripes et qui vous fait réfléchir. J'ai hâte de lire les prochaines publications de Sandrine Cohen, et de la rencontrer dans un salon, car une question me taraude : ‘Pourquoi Aubervilliers ?'
La photo de couverture est de © Philippe Combenègre
Lien : https://rainfolk.com/2022/07..
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