J'avoue avoir eu bien du mal à lire ce roman qui me tombait des mains systématiquement.
Même si le machisme sous-jacent du protagoniste (et sans doute de l'auteur) m'a profondément agacée, je peux reconnaître la portée symbolique du roman. Je peux entrevoir aussi différents niveaux de lecture mais je n'ai pu entrer dans l'histoire, ou plutôt dans les histoires: celle des amours de
Solal, celle de son ascension sociale et de sa déchéance, celle de ses relations familiales avec tout ce qu'elles ont d'improbable et d'irréconciliable les unes avec les autres… Et ce qui fait un bon roman, n'est-ce pas justement cette communion entre le lecteur et le récit? la dépendance que ce dernier crée chez le premier qui n'a de cesse qu'il ne connaisse la suite?
Je m'interroge encore sur ce à côté de quoi j'ai pu passer, sur ce qui ferait de
Solal un très grand livre; et comment je n'ai pu reconnaître les caractéristiques de cette grandeur…
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