Étonnée lorsqu’on m’a expliqué que, de la bouche d’une femme, il ne devait sortir que des roses ! Je ne l’invente pas. Je le mentionne parce que cela m’a été dit et répété ! Une fille parle d’un ton égal et ne jure pas. C’est ainsi ! Le problème, c’est que je n’aime pas les roses, je n’aime que les pivoines et je n’ai pas encore compris comment faire jaillir des fleurs de ma bouche. (...) J’écris ce livre pour dire qu’il ne sort pas de roses de la bouche des filles, ni de pivoines, mais toutes les émotions qui font palpiter le cœur des filles comme celui des garçons, des fleurs de joie et des fleurs de colère, des fleurs de désir et d’envie. Les fleurs du bien et les fleurs du mal ! Sans discrimination. (pp.20-21)
On n'est jamais aussi fort que lorsque l'on reste soi-même. Lorsqu'on ose dire non à ce qui ne nous parait pas acceptable, lorsqu'on refuse de prendre les masques que d'autres souhaitent nous voir porter. (...) rester soi-même est une question de survie, sous peine de s'écarter progressivement de son centre de gravité et, à la longue, de perdre l'équilibre, ou de se perdre tout court.
C'est également une question d'efficacité : oser exprimer ce que l'on ressent vraiment nous rend plus fort. (p.117)
S’il est une chose que j’ai à cœur de transmettre, c’est que rien, RIEN, ne doit se mettre au travers de ce qui est essentiel pour soi ! On s’enferme trop souvent derrière des murs que l’on construit sans même s’en rendre compte, des barrières purement imaginaires. Se souvenir d’une chose alors : tout cela ne tient qu’à nous ! (p.64)