Bella Ellis réussit avec brio à donner vie aux soeurs Brontë, chacune a sa personnalité, chacune à son importance dans l'intrigue et on enquête avec plaisir à leurs côtés. Il y a moins de clins d'oeil à leurs romans que dans La Mariée disparue, mais quand même deux petites allusions au début et Les Os du Diable m'a surtout rappelé
Les Hauts de Hurlevent : Clifton Bradshaw et son côté bourru et sulfureux est incontestablement inspiré d'Heathcliffe et son fils Liston de Linton (d'ailleurs les noms sont quasiment identiques). Il y a d'autres points communs mais ceux-là sont les plus flagrants.
L'intrigue tire cette fois-ci beaucoup plus sur le registre du gothique, voire de l'horreur car l'enquête prend vite une tournure de lutte contre le Mal, avec ses superstitions ancrées dans le Yorkshire, ses soupçons de satanisme et de sorcellerie : j'ai vraiment adoré cette ambiance, cela donne à cette série de romans une note particulière et surtout cela colle bien à l'esprit Brontë.
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