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3,88

sur 533 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Angela a treize ans quand elle disparaît un matin. Elle en a seize lorsqu'elle réapparaît avec avec une mémoire vierge de tout souvenir des trois années écoulées. Un travail avec une psychothérapeute mettra en lumière différentes personnalités qui lui auront permis de supporter trois années de supplice.

Les différents sujets, l'amnésie et la dissociation, certes déjà traités de nombreuses fois, ne sont pas inintéressants. le procédé, consistant à révéler au lecteur ce qui s'est passé à travers les voix des différentes personnalités de la patiente, n'est pas très original mais demeure astucieux. Malheureusement, le récit reste très superficiel et manque farouchement de relief et de crédibilité. La gravité des thèmes abordés (la séquestration, le viol, les traumatismes psychiques...) aurait mérité plus de profondeur que la vision simpliste et linéaire que nous en offre l'auteur. Loin du thriller annoncé par la quatrième de couverture, ce roman lisse a bien failli me tomber des mains plus d'une fois.
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Un thriller psychologique sur fond de dédoublement de personnalité, voilà une promesse qui semble bien alléchante. Oui, mais Liz Coley n'a malheureusement pas les moyens de ses ambitions.

Certes, le début du roman est plutôt accrocheur : une intrigue intéressante, du suspense, du mystère, du rythme... Et puis, rapidement, la machine s'essouffle. L'enquête de police, pourtant censée être centrale dans ce type d'ouvrage, passe complètement à l'arrière-plan : une partie de l'examen médical subi par Angela est ainsi délibérément occultée, car la révélation anticipée d'un "détail" aurait ruiné tout l'effet du twist final...

Surtout, le roman se centre sur le quotidien d'Angela, et bascule dans le genre "littérature pour jeunes adultes", avec l'évocation du lycée, du bal de promo, des chamailleries, amourettes et autres trahisons entre adolescents. le propos devient mièvre, convenu, puéril, alors même qu'Angela, du haut de ses treize ans d'âge mental, se fait des réflexions d'adulte et comprend parfaitement des notions de psychologie pourtant bien trop ardues pour elle, ce qui entache sérieusement sa crédibilité.

Les personnages secondaires ne sont pas mieux lotis : caricaturaux (en particulier les amis d'Angela) ou sous-exploités (les parents de la jeune fille, l'inspecteur de police), ils ne servent pas à grand-chose ou au contraire vampirisent l'intrigue principale par leurs histoires sans intérêt.

Et même si l'auteur semble s'être documentée sur les troubles dissociatifs de l'identité, comme l'affirme pompeusement sa biographie en 4e de couverture, elle présente la psychothérapie comme un véritable monde des Bisounours : quelques séances, quelques travaux pratiques (les sorties au restaurant sont à cet égard lamentables), deux trois manipulations du cerveau et hop ! guérison assurée.

La subtilité ne semble définitivement pas être le maître mot de Liz Coley : autant la thérapie est merveilleusement simple et d'une efficacité extraordinaire, autant le calvaire enduré par l'héroïne de ce roman est particulièrement tordu, malsain et exagéré, et les rebondissements qu'il provoque sont encore plus artificiels et risibles que ceux des Feux de l'amour.

Bref, un très mauvais thriller, qui n'a d'ailleurs de thriller que le nom, et décevra certainement bien des lecteurs qui s'attendaient à une véritable intrigue psychologique et se retrouvent devant un mauvais roman "Young adult", au style inexistant et à l'intrigue bien faible.

Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération "Masse Critique". Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité.

Retrouvez cette critique plus détaillée en cliquant sur le lien ci-dessous !
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Je tiens en premier lieu à remercier Les Presses de la Cité et Babelio pour m'avoir envoyé ce livre.

Liz Coley est une auteure que je ne connaissais pas et le pitch de ce (énième) roman traitant de la séquestration était somme toute assez engageant malgré un sujet traité à toutes les sauces possibles et imaginables par une foultitude d'auteurs.

En l'occurrence, Liz Coley a voulu porter un regard post-traumatique, idée intéressante qui aurait pu ouvrir le débat sur le syndrome de Stockholm. Sans vouloir trop de détails malsains, ce n'est guère le cas et la personnalité du ravisseur est bien trop peu développée à mon goût. Ainsi, l'histoire d'Angie commence réellement à son retour, 3 ans après son enlèvement. Amnésique, persuadée qu'elle a encore 13 ans et dotée de pleins d'amis imaginaires qui parlent dans sa tête mais également à travers les chapitres du livre.

Selon toute vraisemblance, l'auteure a l'air sérieusement renseignée sur les troubles dissociatifs de l'identité. Malgré cela et c'est un avis tout personnel, elle ne réussit à aucun moment à apporter de la profondeur à son histoire. le personnage principal, qui pourtant est une jeune fille de 16 ans, n'est pas attachant une seule seconde. Trop de distance, pas assez d'émotions, une héroïne bien trop forte pour être crédible, une thérapie si rapide qu'elle ferait rougir de honte tous ceux qui dépensent une fortune chez leur psy depuis des années…Quand bien même la résilience soit inhérente à chaque personne, un minimum syndical m'aurait paru nécessaire pour un traumatisme aussi grave…

Par ailleurs, la troublante ressemblance avec La cabane de l'enfer de Chevy Stevens m'a confortée dans mon opinion : il est compliqué de se démarquer quand on traite d'un sujet maintes fois rabâché et certains romans ont vite fait de se ressembler pour peu qu'on ne fasse pas suffisamment preuve d'originalité…

Ceci étant dit, l'écriture de Liz Coley est assez fluide, sans trop de fioritures et ce roman se lit très vite. Mais sans passion, comme ma chronique d'ailleurs… Malheureusement, la sauce n'a pas prise avec moi mais trouvera sans doute un public chez les adolescents qui auront plus de facilité à s'identifier aux personnages.
Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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Je tiens en premier lieu à remercier Les Presses de la Cité et Babelio pour m'avoir envoyé ce livre.

Liz Coley est une auteure que je ne connaissais pas et le pitch de ce (énième) roman traitant de la séquestration était somme toute assez engageant malgré un sujet traité à toutes les sauces possibles et imaginables par une foultitude d'auteurs.

En l'occurrence, Liz Coley a voulu porter un regard post-traumatique, idée intéressante qui aurait pu ouvrir le débat sur le syndrome de Stockholm. Sans vouloir trop de détails malsains, ce n'est guère le cas et la personnalité du ravisseur est bien trop peu développée à mon goût. Ainsi, l'histoire d'Angie commence réellement à son retour, 3 ans après son enlèvement. Amnésique, persuadée qu'elle a encore 13 ans et dotée de pleins d'amis imaginaires qui parlent dans sa tête mais également à travers les chapitres du livre.

Selon toute vraisemblance, l'auteure a l'air sérieusement renseignée sur les troubles dissociatifs de l'identité. Malgré cela et c'est un avis tout personnel, elle ne réussit à aucun moment à apporter de la profondeur à son histoire. le personnage principal, qui pourtant est une jeune fille de 16 ans, n'est pas attachant une seule seconde. Trop de distance, pas assez d'émotions, une héroïne bien trop forte pour être crédible, une thérapie si rapide qu'elle ferait rougir de honte tous ceux qui dépensent une fortune chez leur psy depuis des années…Quand bien même la résilience soit inhérente à chaque personne, un minimum syndical m'aurait paru nécessaire pour un traumatisme aussi grave…

Par ailleurs, la troublante ressemblance avec La cabane de l'enfer de Chevy Stevens m'a confortée dans mon opinion : il est compliqué de se démarquer quand on traite d'un sujet maintes fois rabâché et certains romans ont vite fait de se ressembler pour peu qu'on ne fasse pas suffisamment preuve d'originalité…

Ceci étant dit, l'écriture de Liz Coley est assez fluide, sans trop de fioritures et ce roman se lit très vite. Mais sans passion, comme ma chronique d'ailleurs… Malheureusement, la sauce n'a pas prise avec moi mais trouvera sans doute un public chez les adolescents qui auront plus de facilité à s'identifier aux personnages.
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Il semblerait que l'auteur ait tenté d'imbriquer le fruit de ses recherches sur les troubles dissociatifs de l'identité (façon documentaire vulgarisé, à la crédibilité souvent douteuse) et un thriller.
Clic, clac, et ben non, en fait ça ne s'emboîte pas
Le résultat est fumeux, lourd et inintéressant au possible
Ajoutez à cela un personnage central méchamment antipathique (bon, OK, il y a des circonstances atténuantes, mais faut tout de même pas pousser Mémé dans les orties, surtout quand elle est en short) et une écriture poussive, sans odeur, sans couleur, en un mot, sans âme.
J'ai tenu le coup tant bien que mal jusqu'au milieu du bouquin, avant de lâcher l'affaire... soulagée et sans regrets !
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