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Critique de Bricyclette


J'ai découvert Jenny Colgan avec ce livre offert par une amie. Ayant besoin de légèreté en ce moment, l'objectif a été rempli. Dès les premières pages, je me suis attachée aux différents personnages de cette histoire et ils sont nombreux. Tout d'abord Zoé et Hari son fils mutique. Cette dernière fait ce qu'elle peut pour lui et c'est difficile pour plusieurs raisons : le manque de moyens financiers (elle travaille dans une crèche huppée de Londres) et le manque de soutien du père de Hari. Aussi quand elle a la possibilité de cumuler deux emplois (Nounou et libraire), soit deux salaires, elle plaque tout et débarque dans un manoir perdu sur les bords du Loch Ness au fin fond de l'Ecosse où l'attendent trois enfants en souffrance, une mère absente, un père complètement dépassé par les évènements et une gouvernante austère. Au début, les enfants entièrement livrés à eux-mêmes parce que renvoyés de l'école qu'ils fréquentaient n'ont de cesse de lui mener la vie rude pour la faire fuir comme les 6 nounous précédentes. Il l'appellent Nounou numéro 7 tellement ils sont persuadés qu'elle ne fera pas long feu. N'ayant rien à perdre, au fil des jours, elle parvient à percer la carapace de chacun de membres de cette drôle de famille et à faire son trou. Avec un peu d'attention et de temps, elle permet à Shackleton de révéler ses talents de cuisinier. C'est plus difficile avec Mary dont les blessures sont très profondes. Quant à Patrick, le plus jeune enfant du manoir, il devient rapidement le meilleur copain de Hari, sûr et certain !
Côté librairie, après avoir dompté le van récalcitrant et compris les besoins des touristes du coin, elle parvient à vendre des livres et d'autres articles.
J'ai trouvé ce roman porteur d'espoir car il montre qu'avec de la détermination, du temps, de la patience, une qualité de présence, de la compassion et de l'attention, il est possible de rendre sa vie et celle de son entourage plus douce et plus belle.
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