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Critique de fabiennevariol


La petite boulangerie du bout du monde (512 pages)

Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie…

Une saison à la petite boulangerie (504 pages)

Polly Waterford coule des jours heureux sur la paisible île de Mount Polbearne, dans les Cornouailles, entre le grand phare dans lequel elle s'est installée avec Huckle, son boyfriend, et la petite boulangerie où elle prépare chaque jour, avec passion, d'irrésistibles pains dorés. Mais lorsque le nouveau propriétaire de sa boutique fait irruption sur l'île, Polly réalise que son bonheur pourrait bien être réduit en miettes..
Avec une pincée de fleur de sel, des kilos de farine et une bonne dose de volonté, réussira-t-elle à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route ?

Noël à la petite boulangerie (368 pages)

Polly Waterford ne voit pas le temps passer… Sa petite boulangerie l'occupe du matin au soir, au désespoir d'Huckle, son compagnon, qui rêve de profiter d'une simple grasse matinée avec elle. À l'approche des fêtes de fin d'année, Huckle rêve aussi d'un Noël en amoureux, bien au chaud dans leur grand phare, avec leur petit macareux Neil.
Mais quand Kerensa débarque à Mount Polbearne pour dévoiler à sa meilleure amie un terrible secret sur son passé, Polly voit soudain son avenir s'assombrir. D'autant que la révélation de Kerensa menace la belle histoire qu'elle a construite avec Huckle.
Jusqu'à présent, Polly a toujours réussi à surmonter les épreuves en cuisinant. Pourtant, cette fois-ci, préparer de bons petits pains risque de ne pas suffire à la sortir d'affaire.
Polly est-elle prête à affronter son passé ? Réussira-t-elle à remettre sa vie sur de bons rails pour passer un joyeux Noël auprès de ceux qu'elle aime ?

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Une atmosphère remplie d'iode, des personnages loufoques, une héroïne au caractère bien trempé,

des péripéties, des quiproquos, des querelles, des jalousies, de l'amour, de l'amitié tout est réuni pour ces romans qui se lisent facilement et qui nous transporte ailleurs. On en tire toutefois des leçons, le courage et la ténacité permettent d'abattre des montagnes ; la générosité et l'empathie fait que nous ne sommes jamais seuls.

Jenny Colgan nous propose toutefois une satire de la société en se moquant gentiment des gens riches cherchant à trouver un endroit « vrai » mais avec tout le confort moderne, prêts à changer de vie mais sans rien changer de leur mode de vie.

Au début, privée de tout confort matériel, Polly vit des jours difficiles, sans chauffage, vivant dans un taudis qu'elle essaie de retaper, astiquer, peindre, rénover, pour lui donner un air habitable. Elle va pourtant renaître, nouer des amitiés avec les pêcheurs du coin et retrouver une de ses passions : faire du pain bien croustillant, utiliser ce don qu'elle a de travailler la pâte. L'énergie, la joie de vivre et l'humour de Polly sont communicatifs .

Les personnages sont tous savoureux. Mrs Manse, la tyrannique et acariâtre propriétaire du logement de Polly, Reuben, milliardaire et excentrique à souhait, tout droit sorti d'un show tv, Huckle son boy-friend américain venu s'expatrier au milieu de nulle part, Kerensa, la copine de Polly, citadine jusqu'au bout des ongles, Tarnie, le pêcheur aux yeux bleus, le détestable Malcolm….. et bien sûr Neil le petit macareux adopté par Polly.

Cette savoureuse trilogie se déguste comme un bon pain de campagne bien croustillant !

On a envie de partir à Mount Polbearne, passer par la chaussée submersible, aller à la rencontre de Polly et de son petit macareux, goûter son pain tout chaud avec un peu de miel, lancer quelques fleurs en mer en mémoire de Tarnie, se promener sur la lande, ...

Cette dure vie « à l'ancienne » donne vraiment envie de revenir à l essentiel, mais en serait-on capable ?

Les relations vraies avec les gens, la vie au grand air, coupé du reste du monde la moitié du temps, les rancoeurs, les tristesses, l'amour, l'entraide, ces sentiments sont tellement bien décrits !

J'ai aimé ce rêve ! Émouvant, Effrayant !

Je sens l'odeur de la focaccia sortant du four et j'ai une furieuse envie d'adopter un macareux !

A lire au coin du feu, sous un plaid avec un thé bien chaud pour mieux imaginer les embruns, les tempêtes, l'océan déchaîné...

Lien : https://leslecturesdugabian...
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