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Critique de spleen


L'histoire commence avec Mathias qui marche sur un sentier de montagne en tirant une chèvre , image bucolique , on pourrait presque s'imaginer dans un roman de Pagnol avec Manon des Sources , mais la suite du chapitre remet vite le lecteur sur les rails de ce que va être le reste du livre, car Mathias est un sacrificateur ... Il faut croire que cela existe encore, en particulier en Albanie où se déroule l'action !

Deuxième voix, celle de Lou à qui une agence de voyage a offert une randonnée avec son compagnon Elias pour explorer un nouvel itinéraire sur les  chemins montagneux albanais . Ils rejoignent un autre couple, deux hommes seuls et le guide, Vigan, un gars du coin, pas très causant et pas très satisfait de son groupe de néophytes .

Les premières heures de marche sont agréables dans une nature qui sort à peine de l'hiver, le groupe fait connaissance mais le temps va vite se gâter et la neige arrive , l'ambiance devient vite oppressante d'autant plus qu'ils ont le sentiment d'être épiés , ne leur a t'on pas raconté que ces montagnes étaient maudites ?

De son coté Mathias est obligé de s'enfuir , chassé par l'homme puissant du village dont le petit fils, confié à Mathias est mort accidentellement  .

Commencent alors, des pages angoissantes avec en parallèle , la fuite de Mathias qui ne sait pas d'où peuvent arriver les chasseurs qui le poursuivent , et les galères des randonneurs dans la neige , la tempête et le froid , laissant au fur et à mesure des compagnons tombés dans les crevasses ou blessés mortellement: tout cela fait froid dans le dos ... 

J'ai du faire des pauses salvatrices entre deux chapitres, pour souffler un peu moi aussi , trouvant  la lecture trop oppressante , c'est un malaise qui s'installe et qui va crescendo .

Dans la section thriller , Sandrine Collette est  orfèvre mais j'ai préféré les romans publiés après celui-ci .
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