AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Aventures de Pinocchio (147)

— Quand le mort pleure, c'est signe qu'il est en voie de guérison, dit solennellement le Corbeau.
— Je regrette de contredire mon illustre confrère et ami, fit la Chouette, mais selon moi, quand le mort pleure, c'est signe qu'il n'a pas envie de mourir.
Commenter  J’apprécie          500
ls entrèrent dans l'auberge et se mirent à table ; mais aucun d'eux n'avait d'appétit. Le pauvre Chat, qui souffrait de terribles maux d'estomac, ne put rien manger d'autre que trente-cinq rougets à la sauce tomate et quatre portions de tripes au parmesan ; et comme les tripes ne lui semblaient pas suffisamment assaisonnées, il réclama trois fois du beurre et du fromage râpé ! Le Renard aurait volontiers grignoté quelque chose, lui aussi ; mais comme le médecin lui avait prescrit une diète sévère, il dut se contenter d'un simple civet de lièvre au chocolat accompagné d'une garniture très légère de poulardes grasses et de poulets de grain. Après le lièvre, il se fit apporter, pour s'ouvrir un peu l'appétit, une fricassée de perdreau, de lapin, de grenouille, de lézard et de raisins secs ; il ne voulut rien de plus. Il avait un tel dégoût pour la nourriture, disait-il, qu'il ne pouvait rien porter à sa bouche.
Commenter  J’apprécie          400
— Illusions, mon garçon ! répliqua Geppetto en secouant la tête et en souriant mélancoliquement. Te semble-t-il possible qu'un pantin à peine haut d'un mètre, comme tu l'es, ait assez de force pour me porter en nageant sur ses épaules ?
— Essayons et vous verrez ! De toute façon, s'il est écrit dans le ciel que nous devons mourir, nous aurons au moins la grande consolation de mourir dans les bras l'un de l'autre.
Commenter  J’apprécie          350
- Oh ! Pauvre de moi ! Pauvre de moi ! hurla Pinocchio en saisissant ses oreilles à pleine main, tirant dessus et essayant de les arracher rageusement comme si ce n’étaient pas les siennes.
- Mon ami, intervint la marmotte pour le calmer, que cherches-tu donc à faire ? Tu n’y peux rien ! C’est le destin ! Il est prouvé scientifiquement que tous les enfants paresseux qui rejettent les livres, l’école et les maîtres, qui passent leurs journées à jouer et à se divertir, deviennent tôt ou tard des petits ânes.
- C’est prouvé ? questionna la marionnette en sanglotant.
- Hélas, oui ! Et désormais les pleurs sont inutiles. Il fallait y penser plus tôt.
Commenter  J’apprécie          296
- Veux-tu multiplier tes pièces d'or ?
- C'est-à-dire ?
- Veux-tu, de cinq misérables écus, en faire cent, mille, deux mille ?
- Je voudrais bien ! mais comment !
- Le moyen est très facile. Au lieu de retourner chez toi, il faudrait que tu viennes avec nous.
- Et où voulez-vous m'emmener ?
- Au pays des Nigauds.
(...)
- Mais comment est-ce possible qu'ils deviennent si nombreux ? demanda Pinocchio, la bouche ouverte de stupeur.
- Je vais tout de suite te l'expliquer, dit le Renard. Il faut savoir qu'au pays de Nigauds il y a un champ béni, que tout le monde appelle le Champ des miracles. Tu fais dans ce champ un petit trou et tu mets dedans par exemple un écu d'or. Puis tu recouvres le trou avec un peu de terre ; tu arroses de deux seaux d'eau de fontaine, tu jettes dessus une pincée de sel, et, le soir, tu vas tranquillement te coucher. Pendant ce temps, au cours de la nuit, l'écu germe et fleurit, et le lendemain matin, à ton lever, en revenant dans le champ, que trouves-tu ? Tu trouves un bel arbre chargé d'autant d"écus d'or qu'un bel épi peut contenir de grains au mois de juin.
Commenter  J’apprécie          280
- Moi, je n'ai rien à voir avec les poissons. Je suis un pantin.
- Et alors, si tu n'es pas un poisson, pourquoi t'es-tu fait avaler par le monstre ?
- Ce n'est pas moi qui me suis fait avaler : c'est lui qui m'a avalé ! Et maintenant, que pouvons-nous faire, dans cette obscurité ?
- Nous résigner et attendre que le Requin nous ait tous les deux digérés !...
- Mais je ne veux pas être digéré ! hurla Pinocchio en se remettant à pleurer.
- Moi non plus, je ne voudrais pas être digéré, dit le Thon, mais je suis assez philosophe et je me console en pensant que, lorsqu'on naît thon, il y a plus de dignité à mourir sous l'eau que dans l'huile !...
Commenter  J’apprécie          250
- Malheur aux enfants qui se révoltent contre leurs parents et abandonnent par caprice la maison paternelle ! Jamais ils ne trouveront le bien en ce monde et, tôt ou tard, ils s’en repentiront amèrement.
- Cause toujours, mon Grillon, tant qu’il te plaira : moi je sais que demain, à l’aube, je partirai d’ici car si je reste, il m’arrivera ce qui arrive à tous les enfants. C’est à dire qu’ils m’enverront à l’école et, que cela me plaise ou non, on m’obligera à étudier. Or moi, je te le dis en confidence, étudier ne me va pas du tout. Cela m’amuse beaucoup plus de courir derrière les papillons et de grimper dans les arbres pour dénicher les oiseaux.
- Pauvre petit sot ! Tu ne sais donc pas qu’en agissant ainsi tu deviendras le plus beau des ânes et que tout le monde se paiera ta tête ?
Commenter  J’apprécie          230
Il était une fois…
– Un roi ! – vont dire mes petits lecteurs.
Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois.
Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées.

------------ texte original -------------

C'era una volta...
- Un re! - diranno subito i miei piccoli lettori.
- No, ragazzi, avete sbagliato. C'era una volta un pezzo di legno.
Non era un legno di lusso, ma un semplice pezzo da catasta, di quelli che d'inverno si mettono nelle stufe e nei caminetti per accendere il fuoco e per riscaldare le stanze.

http://wp.me/p5DYAB-1aD
Commenter  J’apprécie          200
— Mon ami, tu as sauvé mon père ! Je n'ai pas de mots assez forts pour te remercier ! Permets-moi du moins de te donner un baiser en signe de reconnaissance éternelle !...
Le Thon sortit de l'eau son museau, et Pinocchio, s'agenouillant, lui déposa un baiser très affectueux sur la bouche. À ce trait de tendresse aussi vive que spontanée, le pauvre Thon, qui n'en avait pas l'habitude, se sentit tellement ému que, honteux de se faire voir pleurant comme un enfant, il replongea la tête sous l'eau et disparut.
Commenter  J’apprécie          200
Ne te fie pas, mon garçon, à ceux qui promettent de t'enrichir en un jour. En général, ce sont des fous ou des escrocs !
Commenter  J’apprécie          180






    Lecteurs (1988) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

    Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

    Honoré de Balzac
    Stendhal
    Gustave Flaubert
    Guy de Maupassant

    8 questions
    11117 lecteurs ont répondu
    Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

    {* *}