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Citations sur Celle que j'ai laissée (9)

Elle avait de la peine pour moi et, ce jour-là, c'est moi qui l'ai consolée. A partir de là, je me suis dit que la vie était un combat, que je le gagnerais et que je ferais des choses pour que ma mère se sente bien, qu'elle puisse manger de la viande, du poulet, qu'elle puisse bien s'habiller, et tout, et tout.

Je voulais qu'elle ne manque de rien. Je me suis juré que tout ce que je ferais et tout ce que j'aurais dans la vie ça serait pour elle. C'est elle qui me manque le plus.

Page 19.
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Quand je leur dis qu'on achète des trucs tout faits, elles [leurs mères] crient : "Nooon ! Mais pourquoi vous ne faites pas la cuisine ?"
On a essayé mais ce n'est jamais aussi bon. Elles, elles la font par amour, et, nous, simplement pour manger.

Page 41.
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Ma grand-mère nous a appris beaucoup de choses, on faisait tout ensemble. Nous allions acheter de grands sacs de charbon et, après, on le mettait dans de petits sacs que nous vendions au marché. Ma grand-mère parlait le kilanga, et elle chantait en kikongo, la langue de son village, une langue difficile.
C'étaient des chants qui parlaient des dieux.

Page 10.
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Je rêve de revenir dans mon pays et, en même temps, je ne veux pas y revenir. Je sais que je serai un éternel étranger. Je n'aurai plus jamais de pays.
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Mais je n'avais rien à leur raconter, je ne savais pas où j'allais. Je voulais seulement être loin, avoir du calme autour de moi, ne plus avoir peur...

Page 26.
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Je n'avais aucun avenir. Sauf vivre dans ce camp pour toujours. Longtemps, j'y suis resté ! J'avais de plus en plus envie de le quitter. Le problème n'était pas de partir, mais plutôt de décider de partir.

Page 26.
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Il existe aujourd'hui sur la terre cent à deux cents guerres, un terrorisme planétaire et une émigration climatique qui déplacera 2000 millions de personnes. On compte déjà plus de 60 millions d'enfants migrants, sans famille, mutilés ou traumatisés.
La migration, qui est une survie pour les émigrés, nécessite-t-elle ce prix exorbitant ? Alors que c'est une chance pour le pays d'accueil qui reçoit de jeunes bras de travailleurs, écoute de nouvelles musiques, goûte de nouvelles cuisines et découvre de nouveaux concepts qui font évoluer la culture. Il en est ainsi depuis que les êtres humains sont sur terre. Il ne faut pas que le terrorisme s'installe comme une entreprise mondiale totalitaire qui empêcherait cette évolution, en forçant l'émigration et en construisant des camps.
(Boris Cyrulnik, dans la préface)
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Mon père me chantait souvent la chanson de la France, l'hymne national. Il devait l'avoir appris quand il était petit, à l'école. Il y avait beaucoup de souvenirs pour lui dans cette chanson. Il me l'avait copiée sur une feuille et il était en train de me l'apprendre quand il est mort. J'ai perdu la feuille. il me parlait aussi de la montagne du Mont-Blanc : "Là-bas, c'est la neige." Moi, je rêvais de la voir. Aujourd'hui, je l'ai vue sur le Mont-Blanc.
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En Afrique, la maman est très, très important et, si on a une bonne éducation, on n'a pas le droit de la regarder travailler sans rien faire.
(Mohamed - Guinée)

Quand je suis parti, le voyage me faisait très peur. On savait ici qu'il y avait des gens qui mouraient sur la route et dans l'eau, mais qu'il y en avait aussi qui rentraient en Europe. Tout est un question de chance.
(Ali - Guinée)
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