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Citations sur Les Derniers Romantiques (21)

L'amour de votre vie est toujours celui que vous avez trahi le plus. L'amour qui vous définit est celui auquel vous avez un jour tourné le dos.
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Les poèmes les plus remarquables, qui font de chacun d'entre nous un poète, ne sont autres que les récits dans lesquels nous nous livrons. Ces récits naissent de notre expérience familiale, de la lignée dont nous sommes issues, de nos amis, de l'amour, de la haine, de nos lectures passées, de ce que nous avons vu, de ce dont nous avons été le témoin. Désir et regret, maladie, fractures et cœurs brisés, réussites, argent gagné ou perdu, interprétation des lignes de la main, visions...Ces récits, nous les racontons jusqu'à y croire pour de bon, jusqu'à croire en nous-mêmes. Rien ne saurait égaler leur puissance.
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Être mère et chercher chaque jour à s'améliorer...Cela n'avait aucun sens, car un jour, plus tôt qu'on ne l'imaginait, l'enfant acquérait son autonomie, il devenait un être indépendant, à même de prendre seul des décisions. Cet enfant ne se rappellerait pas forcément les déguisements d’ Halloween que sa mère avait confectionnés pour lui pendant six ans. Ou bien il s'en souviendrait, mais peut-être lui en voudrait-il de ne pas lui avoir acheté plutôt un costume tel qu'on en trouvait dans les magasins. Tels que tous ses amis en exhibaient.

Peu importait qu'une mère multiplie les efforts pour exceller dans son domaine ; un jour venait où ses enfants s'éloignaient d'elle pour pénétrer seuls dans le vaste monde.
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Nous croyons en l’amour parce que nous voulons y croire. Parce que, franchement, qu’y a -t’il d’autre en ce bas monde, parmi toutes nos glorieuses folies, nos désirs, nos faiblesses et nos trébuchements? La magie, l’espoir, la splendide idée que nous nous en faisons. Car, lorsque les lumières s’éteignent et que nous nous retrouvons assis dans le noir, que cherchent alors nos doigts? Vers qui nous tendons les bras?
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Se déliter, c'est laisser quelque chose se détricoter, se déconnecter, se désagréger.
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Reine songeait toujours à elles telles qu'elles étaient durant la Grande Parenthèse : petites et vulnérables. Les cauchemars de Caroljne. Et Fiona qui se claquemurait dans un monde imaginaire en compagnie de ses livres, de ses carnets et de ces étranges listes de mots. Pendant toute cette période, Reine avait craint de les décevoir, redouté qu'au vu des circonstances, des dégâts irréversibles soient commis. Mais ses sœurs étaient devenues des femmes, et elle sentait désormais leur force partout autour d'elle. Reine pouvait se reposer sur elles, et ce jour-là, enfin, elle s'autorisa à le faire.
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Il me toisa avec une exagération théâtrale. Rien de flatteur cependant. Il m'évaluait, comme il l'aurait fait d'un morceau de bois dont il aurait prévu de faire un poteau pour sa clôture. Étais-je assez solide ? Aurais-je besoin de deux couches de peinture ou de trois ?
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Au printemps de 198, notre père mourut. Il s'appelait Ellis Avery Skinner, il avait trente-quatre ans, une calvitie en forme de petit losange à l'arrière du crâne, qu'il dissimulait chaque matin au moyen de quelques mèches pleines d'optimisme.
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À Bexley, Connecticut, les gens étaient ainsi faits. Des habitants de la Nouvelle-Angleterre appartenant à la classe laborieuse et tous empoissés de morale puritaine. Ils exhibaient des ongles sales, mais leur âme était pure. À la mort de notre père, c'en fut fini des commérages. Lle veuvage l'emporta sur les soupçons d'infidélité. Noni devint infaillible, intouchable.
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Je me rappelle ces détails avec précision. Certains jours nous accompagnent ainsi notre vie durant, sans jamais rien perdre de leur intensité. Une existence parallèle. Dont vous souhaiteriez plus que tout avoir pu changer le cours.
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