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Critique de evergreen13
Feux et contre-feux
Ouvrir un polar de Michael Connelly est toujours un plaisir : celui de lire une intrigue soignée et, plus encore, de retrouver des personnages qui ont fini par devenir (presque !) des amis ! C'est le cas de Harry Bosch et maintenant de Renée Ballard.
Harry est quasiment retraité et il n'est pas en grande forme : il vient d'être opéré d'un genou et se déplace avec une canne… Il vieillit aussi, mais s'il se fatigue plus vite qu'avant, son cerveau fonctionne toujours à 100%. Et il va bien en avoir besoin de ses petites cellules grises. Tout d'abord pour aider l'avocat Mickey Haller, son demi-frère, qui a hérité d'une affaire bien pourrie, son client étant accusé (à tort, il en est certain) de l'assassinat d'un juge… Mais si le client de Mickey est innocenté, qui a tué le juge ? Un beau casse-tête que Harry se met dans l'idée de résoudre. Et alors qu'il vient d'assister aux obsèques de son ancien mentor, John-Jake, une figure du LAPD, sa veuve lui remet un ancien Livre du meurtre que JJ avait emporté avec lui à son départ de la police, presque vingt ans plus tôt. Un « cold-case » qui concerne le meurtre d'un jeune homme dans une ruelle sordide. Très bizarre, surtout que le dossier semble avoir dormi pendant tout ce temps chez John-Jake… Harry le remet à Renée Ballard, toujours affectée au Quart de Nuit (où elle parvient à résister à l'univers très machiste du LAPD), en lui demandant d'y jeter un oeil : s'il y a matière à enquêter, ils pourront le faire ensemble. Renée accepte bien volontiers, car au Quart de Nuit, elle n'a pas la possibilité de mener à terme les affaires qui se présentent. le matin arrivant, elle doit les transmettre au service des Vols et Homicides qui les reprennent à leur compte. Pourtant, Renée aimerait bien s'occuper de cet incendie qui a causé la mort d'un homme cette nuit-là. Un sans-abri, dormant comme des centaines d'autres, sous une tente, sur un bout de trottoir… Un banal accident ? Renée n'y croit pas, mais évidemment, le meurtre d'un homeless n'intéresse pas grand monde…
Trois enquêtes qui, comme Michael Connely sait si bien le faire, vont s'entremêler dans une Los-Angeles toujours plus crépusculaire. Trois intrigues, très bien menées, qui vont réserver leur lot de surprises et d'indignations.
Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçue par cette lecture. L'écriture de l'auteur est addictive, et comme je l'ai dit plus haut, les personnages sont particulièrement attachants. Harry Bosch, notamment, dans ce volet, vieillissant, est touchant. Quant à Renée, elle prend de plus en plus d'épaisseur : au point de remplacer ce bon vieil Harry ?
Incandescent.
Ouvrir un polar de Michael Connelly est toujours un plaisir : celui de lire une intrigue soignée et, plus encore, de retrouver des personnages qui ont fini par devenir (presque !) des amis ! C'est le cas de Harry Bosch et maintenant de Renée Ballard.
Harry est quasiment retraité et il n'est pas en grande forme : il vient d'être opéré d'un genou et se déplace avec une canne… Il vieillit aussi, mais s'il se fatigue plus vite qu'avant, son cerveau fonctionne toujours à 100%. Et il va bien en avoir besoin de ses petites cellules grises. Tout d'abord pour aider l'avocat Mickey Haller, son demi-frère, qui a hérité d'une affaire bien pourrie, son client étant accusé (à tort, il en est certain) de l'assassinat d'un juge… Mais si le client de Mickey est innocenté, qui a tué le juge ? Un beau casse-tête que Harry se met dans l'idée de résoudre. Et alors qu'il vient d'assister aux obsèques de son ancien mentor, John-Jake, une figure du LAPD, sa veuve lui remet un ancien Livre du meurtre que JJ avait emporté avec lui à son départ de la police, presque vingt ans plus tôt. Un « cold-case » qui concerne le meurtre d'un jeune homme dans une ruelle sordide. Très bizarre, surtout que le dossier semble avoir dormi pendant tout ce temps chez John-Jake… Harry le remet à Renée Ballard, toujours affectée au Quart de Nuit (où elle parvient à résister à l'univers très machiste du LAPD), en lui demandant d'y jeter un oeil : s'il y a matière à enquêter, ils pourront le faire ensemble. Renée accepte bien volontiers, car au Quart de Nuit, elle n'a pas la possibilité de mener à terme les affaires qui se présentent. le matin arrivant, elle doit les transmettre au service des Vols et Homicides qui les reprennent à leur compte. Pourtant, Renée aimerait bien s'occuper de cet incendie qui a causé la mort d'un homme cette nuit-là. Un sans-abri, dormant comme des centaines d'autres, sous une tente, sur un bout de trottoir… Un banal accident ? Renée n'y croit pas, mais évidemment, le meurtre d'un homeless n'intéresse pas grand monde…
Trois enquêtes qui, comme Michael Connely sait si bien le faire, vont s'entremêler dans une Los-Angeles toujours plus crépusculaire. Trois intrigues, très bien menées, qui vont réserver leur lot de surprises et d'indignations.
Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçue par cette lecture. L'écriture de l'auteur est addictive, et comme je l'ai dit plus haut, les personnages sont particulièrement attachants. Harry Bosch, notamment, dans ce volet, vieillissant, est touchant. Quant à Renée, elle prend de plus en plus d'épaisseur : au point de remplacer ce bon vieil Harry ?
Incandescent.
