J'ai lu
Lord Jim parce que
Finkielkraut l'a placé dans son livre sur l'intelligence de la littérature (le coeur intelligent) et parce qu'Eric
Orsenna en a fait le livre qu'il emporterait sur une Ile déserte.
Avec de tels parrains, je pensais ne pas courir trop de risques.
Jim a des rêves d'aventure, de grandeurs.
Mais lorsqu'il est confronté à la première véritable épreuve, il n'est pas à la hauteur.
Blessure et traumatisme pour une belle âme qui assume devant la justice.
Mais commence alors le combat de sa vie : la lutte contre sa conscience et surtout contre le regard des autres, ou du moins ce qu'il imagine être le regard des autres.
La deuxième chance arrivera sous la forme d'une fuite qui révélera que nous avons à faire à un héros, un véritable héros.
Mais Conrad n'écrit pas des livres pour Hollywood…
Ou alors, en se penchant sur ce livre, des scénaristes Hollywoodiens pourraient en tirer une dizaine de films, et des scénaristes du cinéma indépendant une dizaine supplémentaire.
Bref les intellectuels que j'ai cité en début de commentaire ne disent pas que des bêtises : sur une île déserte avec le seul
Lord Jim on peut voir venir et améliorer sa connaissance de cette drôle de bête qu'est l'être humain.
Commenter  J’apprécie         321