Citations sur Les Annales de la Compagnie Noire - Intégrale, tome 1 (15)
Ça devient grave : j'ai les grelots qu'on dirait des cloches.
Tous frères. Soudés. Un esprit de corps en acier trempé. Nous contre le reste du monde, et que le monde prenne garde.
- Là d'où je viens, les paysans disent qu'il faut tuer les loups-garous avec de l'argent.
- Des conneries. On les tue comme on tue autre chose. Seulement faut aller plus vite et taper plus fort, parce qu'on a droit qu'à un seul coup.
"Il ne s'agit pas de moralité, Toubib. Qu'est ce qui est moral dans une guerre ? Être plus fort que l'autre. Non. Je suis seulement fatigué."
[...] Mon Dieu, qu'il serait doux d'imaginer un monde où les problèmes d'éthiques se règleraient comme sur un jeu de plateau, avec des pions noirs contre des pions blancs, des règles bien établies, et pas la moindre nuance de gris. [...]
Toubib, Chapitre 33, Le Château Noir.
L'aube arrive toujours trop tôt quand on voudrait voir durer la nuit.
On a beau s'évertuer, il y a toujours quelque chose qui foire. Ainsi va la vie. Quand on a de la jugeote, on anticipe.
Tiré de mon lit peu après minuit, je me suis bientôt retrouvé en surface, près du corail, à regarder une petite baleine de vent descendre du ciel. Un menhir dans mon dos débitait ses instructions : se montrer doux avec la baleine, ne pas froisser son amour-propre.
(La Rose Blanche )
Une fausse rumeur. Un petit coup monté. Un brin de corruption et de chantage. Voilà les meilleures armes. Nous optons pour la bataille une fois seulement que nos adversaires sont dans la souricière. Du moins, c'est la situation idéale.
L'émeute se transformait, se dotait d'un système nerveux. Si elle y ajoutait un cerveau, nous allions être pris dans une révolution.