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Critique de Nanako-Mai


J'avais grandement apprécié le Koala tueur : Et autres histoires du bush qui m'avait donné envie d'en découvrir plus sur Kenneth Cook et son Bush australien si abracadabrant. 

J'ai été moins convaincue par ce recueil, ici les anecdotes tournent plus autour des autochtones que de la faune australienne et m'ont moins transportées. J'ai souri, car les situations relatées par l'auteur demeurent cocasses et invraisemblables pour beaucoup, son humour hyperbolique est un régal, mais je suis tout de même plus mitigée. J'avais vraiment aimé le côté faune et flore du premier opus et je suis un peu déçue de ne pas les retrouver avec la même intensité, de ne pas retrouver l'exotisme apporté par ces fascinants animaux du bush.

Quoiqu'il advienne, que ce soit à bord d'un voilier fou dans la baie de Sydney, dans les airs aux côtés d'un pilote herpétophobe, en tête à tête avec un rat cannibale, à la recherche d'or en plein désert et entouré de créatures plus  terrifiantes les unes que les autres, et tutti quanti, notre sympathique narrateur frôle les situations les plus dramatiques qui soit (oserais-je écrire qu'il frôle la mort ?). Au détour d'une anecdote (à peine exagérée), on rencontrera un kangourou alcoolique, une autruche meurtrière ou des aborigènes aux multiples talents ayant tous comme dénominateur commun leur appartenance au bush ou à l'outback. L'Australie est définitivement pleine de ressources ! Et voyager aux côtés du narrateur se révèle risqué mais exquis. 

Kenneth Cook demeure donc un personnage (réel ou fictif) drôle et attachant, ses tribulations (autobiographiques ? Mais qu'importe au fond...) sont loufoques, absurdes et sa plume agréable à l'humour décalé offre un moment de détente, une réelle bouffée d'air frais (aride, si on prend en considération la quarantaine de degrés qui sévit dans le bush...), on s'évade. Heureusement que les pubs sont climatisés et que la bière coule à flot (en toute modération !). 

Quoiqu'il en soit, je passe toujours un chouette moment de lecture en compagnie de Kenneth Cook et, même à titre posthume, je l'en remercie pour cela.

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