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Critique de Seraphita
Le cadavre d'une jeune fille a été retrouvé dans le sous-sol d'une maison abandonnée à Washington. Dénutrie, elle avait absorbé de fortes quantités d'une drogue hallucinogène employée par les chamans en Amazonie lors de cérémonies rituelles. Des images renvoyant à la symbolique maya sont également découvertes. C'est l'agent spécial du FBI Sayer Altaïr qui va enquêter. Chercheuse en neurosciences, elle est spécialiste des tueurs en série. Plus l'enquête progresse et plus il lui semble se fourvoyer de fausses pistes en fausses pistes et finalement stagner. le tueur, insaisissable, semble quant à lui particulièrement retors et redoutablement ingénieux…
« Rituels » est le premier roman d'Ellison Cooper, inaugurant une série consacrée à Sayer Altaïr. L'auteur est ici à l'aise avec les thématiques qu'elle aborde puisqu'elle est spécialiste d'archéologie, religions et neurosciences et qu'elle a travaillé pour les affaires criminelles à Washington.
La facture de l'intrigue est assez classique : un premier meurtre particulièrement sordide avec une mise en scène réfléchie, un tueur en série insaisissable aux mobiles hermétiques, un manque d'indices patent et une enquête qui peine à démarrer. Quant au profil de l'agent spécial Altaïr, il est lui aussi assez classique : une vie personnelle marquée d'accrocs, un personnage rempli de colère, peu sociable et très névrosé.
Les rouages de l'enquête peinent à se mettre en route, mais arrivé à la moitié du roman, un ingénieux tournant se dessine et « Rituels » commence à montrer un inédit qui lui confère sa puissance et son originalité. D'autant que le tueur ne fait usage ni de la force ni du sexe et que ses victimes ne sont que des femmes. de page en page, le suspens croît, les fausses pistes s'accumulent jusqu'à un final explosif…
Les digressions sur les recherches neuroscientifiques d'Altaïr semblent très caricaturales jusqu'à ce que l'on comprenne qu'elles pourront servir l'enquête. Un thriller d'une trame plus que classique mais dont les rebondissements alambiqués viennent ferrer le lecteur, d'autant que l'on s'attache, peu à peu, aux différents protagonistes.
« Rituels » est le premier roman d'Ellison Cooper, inaugurant une série consacrée à Sayer Altaïr. L'auteur est ici à l'aise avec les thématiques qu'elle aborde puisqu'elle est spécialiste d'archéologie, religions et neurosciences et qu'elle a travaillé pour les affaires criminelles à Washington.
La facture de l'intrigue est assez classique : un premier meurtre particulièrement sordide avec une mise en scène réfléchie, un tueur en série insaisissable aux mobiles hermétiques, un manque d'indices patent et une enquête qui peine à démarrer. Quant au profil de l'agent spécial Altaïr, il est lui aussi assez classique : une vie personnelle marquée d'accrocs, un personnage rempli de colère, peu sociable et très névrosé.
Les rouages de l'enquête peinent à se mettre en route, mais arrivé à la moitié du roman, un ingénieux tournant se dessine et « Rituels » commence à montrer un inédit qui lui confère sa puissance et son originalité. D'autant que le tueur ne fait usage ni de la force ni du sexe et que ses victimes ne sont que des femmes. de page en page, le suspens croît, les fausses pistes s'accumulent jusqu'à un final explosif…
Les digressions sur les recherches neuroscientifiques d'Altaïr semblent très caricaturales jusqu'à ce que l'on comprenne qu'elles pourront servir l'enquête. Un thriller d'une trame plus que classique mais dont les rebondissements alambiqués viennent ferrer le lecteur, d'autant que l'on s'attache, peu à peu, aux différents protagonistes.
