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3,93

sur 268 notes
Une jeune fille retrouvée sans vie enfermée dans une cage avec pour compagnon d'infortune, un chiot qui respire faiblement à l'arrivée de la police est le point de départ de ce thriller.
Près du corps, une photo et une vidéo laissent supposer qu'une autre victime est détenue quelque part, dans les mêmes effroyables conditions.
Pour tenter de la retrouver la police fait appel à Sayer Altair, spécialiste des neurosciences et des serial-killers.

Pour son premier roman, Ellison Cooper imagine une histoire totalement addictive, avec des rebondissements multiples.
J'ai pensé plusieurs fois avoir trouvé le coupable, mais non, l'auteure prend un malin plaisir à nous laisser croire une fin évidente pour mieux rebondir sur une nouvelle piste.
J'ai aimé le mélange du polar et de la mythologie égyptienne et maya liée aux jumeaux.
Sayer Altair est très attachante en flic cabossée par la vie. Elle a perdu ses parents et sa soeur très jeune et peine à faire le deuil de son compagnon mort dans l'exercice de son métier.
Je resterai attentive au prochain roman d'Ellison Cooper tant « Rituels » a été
une belle surprise.
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Il est vraiment pas mal ce thriller…

Les policiers qui étaient venus la première fois dans cette maison abandonnées suite à un appel au 911 étaient repartis car l'endroit semblait dessert. Ils avaient conclu que c'était une junky en plein trip qui avait appelé. Cette fois ci, la police avait reçu un appel au sujet d'une odeur suspecte. Ils enfoncent la porte et se dirigent vers le sous sol d'où l'odeur semble provenir. Arrivé en haut de l'escalier, un des policiers se prend les pieds dans un fil relié à un fusil. le lieu avait été piégé. L'enquête va être confiée à l'agent spécial Sayer Altair, spécialiste des neurosciences au FBI. Son équipe et Sayer font une découverte macabre au sous sol. Dans une imposante cage en fer suspendue au plafond, il découvre le corps sans vie d'une jeune fille et un chiot vivant mais pas en grande forme. En plus de cet animal, d'autres éléments sont étranges : des symboles mayas sur les murs et des traces d'une drogue rituelle d'Amazonie dans le sang de la victime. Mais le cauchemar ne s'arrête pas là, des éléments laissent penser qu'il y a une autre victime. le coupable va bien jouer avec Sayer en la mettant elle et son équipe en danger, en la conduisant sur de fausses pistes,…

Cette histoire ne manque pas de dynamisme. le suspense est bien là grâce aux nombreux rebondissements quasiment présents à chaque chapitre. J'ai été un peu moins intéressée par les explications de mythologie mais c'est des petites touches donc ça ne m'a pas trop dérangé. Il y a une chose qui m'a donné des frissons (je sais que ça existe mais whaou c'est terrifiant à imaginer) mais je ne peux rien vous dire car je dévoilerai trop d'éléments et vous gâcherez votre plaisir si vous souhaitez le lire.

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Spécialiste d'archéologie, de religions et de neurosciences (comme sa biographie le précise), la romancière Ellison Cooper tente un mélange de ces trois disciplines dans son tout premier polar "Rituels", publié aux Editions du Cherche Midi en cette rentrée 2018.

Ce polar inaugure une série à venir consacrée à son héroïne Sayer Altair, agent spécial du FBI qui mène de front enquêtes sur le terrain et recherches scientifiques sur le cerveau des tueurs en séries.

Dans sa première aventure, Sayer est amenée à enquêter sur la mort brutale d'une jeune fille, dont le corps est retrouvé dans une cage au fond d'un sous sol, tuée selon des rituels (ceux du titre du roman) mayas.

Si le quatrième de couverture du roman cite "Le Silence des agneaux", référence que chaque éditeur se plait à convoquer dès qu'il s'agit de tueurs en séries un peu trash, la lecture de ce "Rituels", nous fait plus penser à toutes ces séries policières lambda que la télévision nous abreuve à longueur de temps, du style "Esprits criminels" ou "les Experts".

En effet, tous les ingrédients classiques du thriller lambda sont réunis : agents du FBI sur les dents, profilers aguerris mais bourrus , tueur en série particulièrement machiavélique et retors, explications techniques juste comme il faut à base de neuro-science, mise en scène particulièrement macabre, fausses pistes et twist en tous genres

Bref, la mécanique est bien huilée et on sent que son auteur a lu son lot de romans policiers et vu un bon nombre de séries policieres pour réussir à trousser une intrigue suffisamment haletante pour ne pas ennuyer son lecteur.

Le problème est que "Rituels" ne transcende jamais vraiment le genre, la faute à une absence de style assez rédhibitoire, des descriptions réduites au minimum au dépens d'une abondance de dialogues trop démonstratifs, et à des personnages principaux qui ne dépassent jamais les archétypes de départ.

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On aime le fait que Sayer Altair soit métisse, car on voit assez peu de noir(es) dans les héro(ïnes)s de romans policiers, mais malheureusement, Elison Cooper n'exploite finalement que très peu l'origine de son enquétrice, s'intéressant plus à la grand mère blanche de Sayer, personnage au demeurant assez déjanté et haut en couleur.

D'ailleurs, reconaissons que "Rituels" se démarque du tout venant des polars grâce à ses personnages secondaires, car, outre la mamie de Sayer, Tino, son voisin discret et prévenant, séduit largement à chacune de ses apparitions.

Si on ajoute au crédit de ce "Rituels" quelques rebondissements plutôt inattendus- et une révélation finale -quoique totalement invraisembable- difficile à deviner, on obtient un polar qui atteint (tout juste) la moyenne mais ne donnera pas forcément envie de guetter avec une impatience démesurée le second volet de la série, prévue pour début 2019.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sayer Altair, spécialiste des neurosciences, est agent spéciale au FBI. Elle étudie, en parallèle de ses enquêtes, le cerveau des tueurs en série.
Etude qu'elle devra mettre de côté, pour se concentrer sur une affaire hors normes, qui va la mobiliser jusqu'à l'épuisement. Une jeune femme est retrouvée morte dans le sous sol d'une habitation abandonnée, dans une cage. Elle a été drogué avec de la DMT, drogue hallucinogène, utilisée par les mayas dans les rites initiatiques.

"Vous avez aimé le Silence des Agneaux? Vous allez adorer Rituels"
Juste cette phrase, en quatrième de couverture met l'eau à la bouche pour tous les fans inconditionnels de ce film. Et je peux vous confirmer que Rituels est excellent. L'auteur nous transmet, en plus du suspense omniprésent, des connaissances en matière de neurosciences et de mythologie, ce qui est toujours un point fort lorsqu'elles sont bien intégrées au roman, comme ici.

Ce polar est une réussite, il possède tous les atouts nécessaires pour vous faire vivre une enquête passionnante au sein de la plus célèbre agence fédérale américaine d'investigations. Chaque rebondissement est plus prodigieux que le précédent et pourtant, tout s'assemble à la perfection.

Premier ouvrage d' Ellison Cooper, qui signe un page turner ambitieux et lui permet de faire une entrée fracassante dans le cercle très fermé des auteurs de polars addictifs.
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Etats-Unis, Washington D.C., un mystérieux tueur en série semble sévir depuis plusieurs années.

Sayer Altair, métisse née d'un père sénégalais et d'une mère blanche américaine, agent spécial au FBI, travaille plus particulièrement sur le cerveau des serial killers. Quand une jeune femme est retrouvée morte enfermée dans une cage d'une maison abandonnée en compagnie d'un chiot à peine vivant, sa chef lui ordonne de prendre cette affaire en mains. Entourée d'une équipe resserrée, elle va enquêter résolument, obstinément, mettant parfois son équipe et elle-même en danger, mais ne lâchant rien.

Pour un premier roman c'est très prometteur. Les personnages sont bien campés. On s'attache à eux et à cette héroïne qui malgré ou grâce à ses fêlures ne manque pas de caractère. L'enquête est rythmée, on va de rebondissement en rebondissement, on se perd dans des fausses pistes, on soupçonne certains protagonistes puis d'autres, jusqu'à découvrir le coupable.

J'ai trouvé que c'était un bon thriller. Il y a tous les ingrédients du genre pour tenir le lecteur en haleine. de ce fait, ça m'a donné très envie de continuer à suivre les aventures de Sayer Altair en lisant les autres opus, à savoir "Sacrifices" et "Superstitions".


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Si vous cherchez un roman policier efficace, vous l'avez trouvé!
Ce thriller de meurtres en série est suffisamment bien troussé pour maintenir le plaisir d'une lecture-détente aisée, avec des chapitres courts et nerveux et une intrigue sombre et à chausse-trappes.

Ellison Cooper a bien construit son sujet mais pour les férus de littérature policière, l'exercice est un brin prévisible en clichés. Je me suis même amusée à lister les poncifs utilisés: enquêtrice (femme et afro américaine, on coche bien les cases!) au passé dramatique, collègue agaçant et condescendant, politicard insupportable, chef tyrannique... et un doigt lourdement dirigé vers des coupables potentiels, même si le déroulé de l'enquête fait tout pour brouiller les pistes.
(À quelle page trouvez-vous le coupable?)

La lecture est pourtant addictive par cette thématique du tueur en série, propice aux rebondissements et axée sur la psychologie comportementale. le tout construit un divertissement horrifique où se glissent des pistes de neurosciences et d'archéologie des civilisations, domaines de compétence de l'auteur.

Lu pour pouvoir poursuivre sur Sacrifices puisque les personnages principaux sont récurrents.
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Comme mes copines jurées ont retenu « Sacrifices », deuxième opus d'Ellison Cooper, je me devais d'intercaler celui-ci dans mes lectures.

Vu l'importance que l'auteure accorde à ses personnages, leurs psychologies, leurs interactions, je me dis que j'ai vraiment bien fait de respecter cette petite règle implicite que je garde au fond de moi pour mes lectures d'un même auteur. Rien que le personnage principal de l'agent spéciale Altair n'a rien de commun : c'est une femme, une scientifique, métis et ayant grandi auprès d'une famille aisée après la perte de ses parents.

C'est un thriller passionnant car il est très bien documenté et vu que l'auteure est elle-même spécialiste en archéologies, religions et neurosciences, son livre est finement travaillé et rien n'est laissé au hasard.

C'est effectivement quasi une petite brique puisque la version poche ne compte pas moins de 500 pages mais vu que l'histoire est passionnante et condensée, le temps s'écoule très vite.

Merci aux collègues jurées car je vais pouvoir poursuivre un bout de chemin avec l'agent spécial du FBI, Sayer Altair qui, selon moi, comptera parmi les héroïnes féminines à tenir à l'oeil et à suivre dans les prochaines années.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, un peu tardivement. Certes, l'histoire est bien construite, presque avec une perfection mécanique : chapitres courts avec rebondissement à la fin, et changement de lieu au chapitre suivant, héroïne atypique (une femme agent spécial au FBI, métisse, orpheline, scientifique), des fausses pistes et des pièges à souhait, des personnages jeunes qui meurent. Mais le problème est presque là, le début va trop vite, on n'a pas le temps d'accrocher à un personnage qu'il est déjà mort ou très grièvement blessé. Et comme dans l'ensemble les personnages manquent de chair, de consistance, ont un air de déjà vu, il est bien difficile pour le lecteur de ressentir beaucoup d'émotions à la lecture. Difficile aussi de ne pas faire le lien avec bien des séries télévisées (mais est-ce vraiment évitable?) Qu'est-ce qui fait donc que malgré tout j''ai continué jusqu'au bout, sans regret d'ailleurs ? D'abord j'ai apprécié que même si le point de vue de l'héroïne domine, il y a régulièrement des chapitres avec d'autres points de vue, y compris celui des victimes. Il y a aussi quelques personnages secondaires (la grand-mère de l'héroïne ainsi que son voisin, Tino, en particulier) qui sont bien plus attachants, mieux campés (donc l'auteur sait le faire!). Et puis surtout, une fois que l'on a compris que le mobile du tueur ne peut être que très particulier et assez original, on est happé et toutes les qualités mentionnées au début fonctionnent, au point que l'on oublie ce qui gênait au début. C'est un premier roman, de ce point de vue c'est prometteur.
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Les ingrédients habituels du thriller américain sont là : l'héroïne, jeune femme noire non remise de ses blessures émotionnelles, est agent spéciale du FBI et de formation neuroscientifique.
Elle enquête sur une série de meurtres sur des jeunes filles dont l'une est fille de sénateur.
Certains éléments laissent penser qu'il y a une taupe au FBI.
Cependant, c'est un roman de bonne facture qui se lit avec plaisir et j'aurai plaisir à retrouver la suite des aventures de Sayer Altair.
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Voilà un thriller à couper le souffle, de ces livres que vous n'avez pas le choix de lâcher au milieu, littéralement. Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas ça : le rush final, je l'ai dévoré sans pouvoir m'arrêter… et j'ai terminé le livre à 2h13 du matin, dans la nuit d'un dimanche au lundi, avec la perspective de me traîner toute la semaine au travail ! Et, pire que tout : cela me renvoie – moi ! – à une autre comparaison : ce livre, cette histoire, me renvoie à la série de Patricia Cornwell, et à Kay Scarpetta, la légiste qui, elle aussi, traque les serial killers. Et, même si tous les livres de la série ne sont pas égaux, c'est, pour moi, un compliment !

Et, pour une fois, la comparaison en quatrième de couverture m'a parlé – alors que, d'habitude, je déteste ces comparaisons : si vous n'avez pas aimé la référence donnée, ça vous décourage avant de commencer, et si vous avez vraiment aimé, vous allez comparer, ce qui risque de nuire à la nouvelle lecture. Mais, là, je me suis retrouvé effectivement comme face au film le silence des agneaux, au moment de la scène dans le garage de Buffalo Bill.

Mais surtout, tout le livre est remarquable. On vole de fausse piste en vrai piège, de coup monté en coup de Trafalgar, de manipulation en pièce à conviction trafiquée. Et toutes les pièces du puzzle s'assemblent parfaitement pour donner une vue d'ensemble totalement cohérente. C'est vraiment très réussi !

En plus, on se sent proche de ce personnage de Sayer Altair, chercheuse en neurosciences déjà bien fracassée par la vie – ses parents sont morts dans un accident de voiture, son petit ami et lui aussi agent du FBI, est mort à l'occasion d'une enquête -, pour ne pas dire plus, qui s'est coupée de la vie pour ne plus souffrir.

Alors, quand on sait, en plus, que Sayer Altair devrait revenir dans au moins deux autres aventures, Ellison Cooper ayant signé un contrat pour trois livres avec son éditeur américain, le deuxième étant annoncé pour 2019, on frémit d'avance… en espérant simplement que l'auteure parvienne à maintenir la barre aussi haut ! Mais en attendant, vous reprendrez bien une petite bouffée de vapeurs hallucinogènes, non ?
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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