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Critique de PhVl


Dans le fragment de sa postface repris sur la quatrième de couverture, Jacques Bergier place la barre bien haut : "J'ai souvent écrit que le thriller d'espionnage était, sous la plume d'écrivains comme John Buchan, Graham Greene, John le Carré, le veritable moyen de comprendre notre temps. A ces noms, il faut ajouter aujourd'hui celui d'Alexander Cordell."
A cause de cette quatrième de couverture, et comme j'ai lu et apprécié "La taupe" il n'y a pas si longtemps que ça, je n'ai pas pu ne pas faire la comparaison, et "La chinoise blonde" n'en ressort pas gagnante. On sent chez Cordell cette même tentation que chez le Carré de déplacer action, mystère et suspense au second plan pour aller sonder la psyché de ses personnages, mais disons que là c'est fait de manière moins ordonnée, moins cohérente, moins inspirée tout simplement.
Et par-dessus tout peut-être, et j'aurais dû commencer par là, il y a le problème de la traduction. A deux ou trois endroits du livre qui ne tournent vraiment pas rond, on peut même retrouver une idée de la phrase anglaise originale traduite mot à mot alors qu'il n'aurait pas fallu (ex : un "prevent" traduit par "prévenir" au lieu d' "empêcher"), et à pas mal d'autre moments peu clairs, on se dit que tout n'est peut-être pas de la faute de l'auteur.
A signaler enfin la postface mi-érudite mi-illuminée, comme on est en droit de l'attendre de Jacques Bergier, où il apparaît que dès 1970 on était prévenus que quand les Chinois allaient s'y mettre, à quoi que ce soit, eh ben on n'allait pas rigoler. Cinquante ans plus tard on n'a pas plus avancé que ça.
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