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3.46/5 (sur 189 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Perth, Écosse , le 26/08/1875
Mort(e) à : Montréal, Québec , le 11/02/1940
Biographie :

John Buchan dit Lord Tweedsmuir, 1er baron Tweedsmuir d'Elsfield, fils d'un pasteur calviniste, fut le quinzième gouverneur général du Canada, de 1935 à 1940.

Il fait des études supérieures à l'Université de Glasgow et à l'Université d'Oxford avant de faire ses études de droit au Middle Temple College.

Il débute sa carrière professionnelle comme avocat à Londres. Devenu secrétaire de Lord Milner, il l'accompagne en Afrique du Sud en pleine guerre des Boers qui oppose les colons d'origine hollandaise aux Britanniques durant deux ans et demi. Cette épreuve marquante aura des conséquences sur sa vie d'écrivain.

De retour à Londres, il travaille dans l'édition, chez Nelson où il écrira quasiment seul une histoire de la guerre en 24 volumes. En 1907, il épouse Susan Grosvenor (1882-1977) de la petite aristocratie, celle-ci publiera à son tour de nombreux livres à partir de 1928.

En 1915, il se lance dans le journalisme qui correspond mieux à son tempérament et à son désir de témoigner de la vie et de la souffrance des hommes. Il "couvre" la Première Guerre mondiale pour le Times.

En 1916, il entre dans les services secrets britanniques et opte pour une carrière plus discrète mais dangereuse et active. Fin 1917, il se retire pour cause de maladie.

En 1927, John Buchan est élu au parlement. En 1935, il est nommé gouverneur général du Canada, devient baron dans le même temps, et signera l’entrée en guerre de ce Dominion dans la Seconde Guerre mondiale en 1939, son épouse devenant la consort vice-royal du Canada.

Parallèlement à ses activités professionnelles et politiques, il écrit de nombreux livres. Il publie des biographies (Walter Scott, Olivier Cromwell et Jules César), des essais (sur l'église d'Écosse et les colonies britanniques en Afrique), des textes autobiographiques et des romans d'espionnage incluant "Les 39 Marches" (1915) (adapté au cinéma en 1935 par Alfred Hitchcock), où apparaît pour la première fois le personnage de Richard Hannay, La Centrale d'énergie en 1916, Les Trois Otages en 1928.

En 1936, il institue les Prix littéraires du gouverneur général.

Il meurt d’une hémorragie cérébrale (après une chute) le 11 février 1940.


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Source : wikipedia
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"Les 39 marches" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
John Buchan
Je passai la nuit à l’abri d’un rocher sur une terrasse du versant de montagne où la bruyère poussait molle et fournie. Gîte plutôt froid, car je n’avais ni veste ni gilet. Ceux-ci se trouvaient sous la garde de Mr Turnbull, comme le petit calepin noir de Scudder, ma montre et – le pis de tout – ma pipe et ma blague à tabac. Seul mon argent m’accompagnait dans ma ceinture, avec une bonne demi-livre de pains d’épices dans ma poche de pantalon.
Je soupai d’une moitié de ces gâteaux, et en m’insinuant profondément dans la bruyère, je réussis à me réchauffer un peu. J’avais repris courage, et commençais à goûter cette folle partie de cache-cache. Jusque-là, une chance miraculeuse m’avait favorisé.
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Je crois tout ce qui sort de l’ordinaire. Le banal seul mérite de la méfiance.
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Cet après-midi de mai, je revins de la City vers les 3 heures, complètement dégoûté de vivre. Trois mois passés dans la mère patrie avaient suffi à m’en rassasier. Si quelqu’un m’eût prédit un an plus tôt que j’en arriverais là, je lui aurais ri au nez ; pourtant c’était un fait. Le climat me rendait mélancolique, la conversation de la généralité des Anglais me donnait la nausée ; je ne prenais pas assez d’exercice, et les plaisirs de Londres me paraissaient fades comme de l’eau de Seltz qui est restée au soleil.
– Richard Hannay, mon ami, me répétais-je, tu t’es trompé de filon, il s’agirait de sortir de là.
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Cet après-midi de mai, je revins de la City vers les 3 heures, complètement dégoûté de vivre. Trois mois passés dans la mère patrie avaient suffi à m’en rassasier. Si quelqu’un m’eût prédit un an plus tôt que j’en arriverais là, je lui aurais ri au nez ; pourtant c’était un fait. Le climat me rendait mélancolique, la conversation de la généralité des Anglais me donnait la nausée ; je ne prenais pas assez d’exercice, et les plaisirs de Londres me paraissaient fades comme de l’eau de Seltz qui est restée au soleil.
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-Miséricorde! Ma tête va éclater ! s'écria-t-il.
[...]
-Je n'en peux plus ! s'écria-t-il de nouveau.
Que l'inspecteur me signale, tant pis! Je retourne me coucher.

Je l'interrogeai sur la nature de son mal, bien que la cause en fût assez claire.

- Mon mal, c'est que j'ai bu. Ma fille Merran s'est marriée hier, et on a dansé jusqu'à 4 heures du matin. Moi, je suis resté à boire avec d'autres, et voilà. Je voudrais n'avoir jamais vu la couleur du vin.

Notre héros, Richard Hannay et un cantonnier, rencontré sur la route Ecossaise, qui a pris une bonne cuite lors du mariage de sa fille
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- Mais je croyais que vous étiez mort! interrompis-je.
-Mors janua vitae(1), sourit-il.
[...]
- Je compris que j'étais emboité comme un hareng mariné et qu'il ne me restait un seul moyen d'en sortir. Je n'avais plus qu'à décéder.
[...]
- Et comment avez vous fait?
- Je racontai à l'homme qui me sert de valet que je me sentais au plus mal et je m'efforçai de prendre un air d'enterrement. Puis je me procurai un cadavre - il y a toujours moyen de se procurer un cadavre à Londres quand on sait où s'adresser.

1. La mort est la porte de la vie
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Le lendemain, l’air était vif et piquant, et je me réveillai tout à la joie de vivre. J’oubliais ma situation précaire et le long trajet qu’il me restait à parcourir.
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[ ... ] je connais un peu l’âme de l’Orient. Mais ce serait bien trop long de vous raconter cela maintenant. L’Occident ignore tout du vrai Oriental. Elle se le figure vautré dans de la couleur, dans l’oisiveté, dans le luxe et les rêves magnifiques. Tout cela, c’est faux. L’Oriental aspire à un Kâf, qui est une chose très austère. C’est l’austérité de l’Orient, qui est sa beauté et en fait la terreur. Au fond, il aspire toujours aux mêmes choses. Le Turc et l’Arabe sont sortis des grands espaces et ils en ont la nostalgie. Ils s’installent, croupissent, et peu à peu, ils dégénèrent en ce?e subtilité effrayante qui est la déviation de leur passion dominante. C’est alors que vient une grande révélation et une grande simplification. Ils désirent vivre face à face avec Dieu sans en être séparé par aucun écran de rituel, d’images ou de prêtrise. Ils veulent alléger la vie de ses fanges stupides et retourner à la stérilité noble du désert. Rappelez-vous, ils ont toujours subi l’enchantement du désert et du ciel vides, de la clarté chaude, purificatrice, du soleil qui consume toute pourriture. Ce n’est pas inhumain. C’est l’humanité d’une partie de la race humaine. Ce n’est pas la nôtre ; mais elle a de la valeur.Il y a des jours où elle m’étreint si fortement que j’ai envie d’abjurer les dieux de mes pères.

page 185.
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Je reçus de ce spectacle une impression réconfortante. Pourquoi ? Je ne saurai le dire ; peut-être à cause de l'aspect riant et hospitalier de cette contrée. Ce n'était certes pas là un désert sauvage , mais un pays élu de Dieu pour que s'y élevassent de claires demeurent humaines. Quelques jours, dans ces prairies, les vergers et les jardins fleuriraient, les épis dorés onduleraient sous le vent et la fumée des foyers monterait dans le ciel pur.
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As I sat on the hillside, watching the tail-light dwindle, I reflected on the various kinds of crime I had now stampled. Contrary to general belief, I was not a murderer, but I had become an unholy liar, a shameless impostor and a highwayman with a marked taste for expensive motor-cars.
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