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Citations sur Che Guevara : Compagnon de la révolution (16)

"La seule chose que je peux vous dire à son sujet est qu'il sera toujours présent là où il pourra être le plus utile pour la Révolution."
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" [...] le commerce extérieur ne doit pas déterminer la politique, mais au contraire être subordonné à une politique fraternelle à l'égard des peuples."
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" [...] La liberté survient lorsque la domination économique de l'impérialisme sur un peuple cesse."
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Il définit ainsi sa guérilla : "Elle n'est pas ce qu'on pense : une guerre en minuscule, des groupuscule qui affrontent une armée puissante. Non, la guérilla est la guerre du peuple entier contre l'oppresseur. Le peuple est la base et la substance même de la guérilla."
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"[...] Incapable de porter les deux, je me trouve en face d'un dilemme : les médicaments ou les munitions ? Qui suis-je ? Un médecin ou un révolutionnaire ? Je choisis la caisse de munitions."
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[...] elle [Hilda] est, pour sa part, plus circonspecte : elle le trouve trop beau pour être intelligent.
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"Pour nous faire leurs adieux, les malades se sont regroupés en un orphéon. L'accordéoniste n'avait plus de doigts à la main droite, il les avait remplacés par des tiges de bambou liées au poignet. Le chanteur était aveugle et presque tous défigurés par la forme nerveuse que la maladie prend dans cette région. Tout cela à la lueur des falots et des lanternes. Un spectacle de film d'horreur, qui restera pourtant comme l'un des plus beaux souvenirs de ma vie."
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[Au sujet du comportement du Che président du Tribunal révolutionnaire après la prise de La Havane en 1959] :
Le Che, qui craignait que l'on élimine un non-coupable vérifiait toujours auprès de l'ultime confesseur un prêtre franciscain. Et « Tres Medallas », le surnom du représentant du Bon Dieu (en fait le nom d'une marque de cognac espagnol), lui assurait régulièrement que l'accusé en avait fait plus que ce qu'il avait avoué.
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Partons,
ardent prophète de l ' aurore,
par les sentiers cachés et abandonnés,
libérer le vert crocodile que tu aimes.

Partons,
Vainqueurs de ceux qui nous humilient,
l'esprit rempli des étoiles insurgées de Marti,
Jurons de triompher et de mourir.

Quand ta voix répandra aux quatre vents
Réforme agraire, justice, pain, liberté
à tes côtés avec les mêmes mots
nous serons là.

Et quand viendra la fin du
la salutaire opération contre le tyran,
à tes côtés, espérant la dernière bataille,
nous serons là.

Et si le fer vient interrompre notre voyage,
nous demandons un suaire de larmes cubaines
Pour couvrir les os de guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.

Che Guevara, 1956.
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Les deux amis ont mis au point leur itinéraire, un parcours tor­tueux, en forme de tête de chien tournée vers l'Atlantique, qui va les conduire jusqu'au Chili. Ils partiront de Cόrdoba, au centre de l'Argentine, où vivent les Granado, se dirigeront vers Rosario où est né Ernesto, puis ce sera Buenos Aires, la côte, Mar del Plata, Miramar, Necochea et Bahïa Blanca, d'où ils obliqueront vers l'intérieur et la cordillère des Andes.
Leur monture a fière allure : la Poderosa (la puissante) II, une antique Norton 500 cm3 achetée d'occasion par Alberto après la mort de la Poderosa Una, la défunte mobylette de ses années d'adolescence. Le 29 décembre 1951, ils la chargent de l'équipement rassemblé pour le voyage, toile de tente, sacs de couchage, stock de cartes routières, appareil photo, le tout emballé dans des sacs de jute - et même, trônant au sommet de l'échafaudage, un barbecue, pour griller ce qui s'offrira en cours de route.
- La moto avait l'air d'un monstrueux animal préhistorique, se souvient Alberto.
Les compères revêtent leurs tenues de cuir, leurs lunettes de pilotes d'avion, et c'est parti. Un peu vite : Alberto, qui a pris le guidon au départ devant les siens, fierté oblige, accélère à fond et manque de percuter un tramway. Enfin ils disparaissent dans un nuage de poussière sur la route non asphaltée, pour la plus grande joie des chiquillos, les mômes des rues, et sous les regards étonnés des rares passants.
Deux jours plus tard, à Buenos Aires, chez les Guevara, l'ambiance est tendue. Il leur faut subir plusieurs salves de recommandations inquiètes, des frères, des sœurs, de la tante, de la cousine, surtout du père et de la mère. Ernesto opine doci­lement du chef, Alberto laisse passer l'orage.
- Et vous, Alberto, éclate à la fin Célia Guevara, puisque c'est vous qui avez entraîné Ernesto dans cette folie, veillez au moins à deux choses : qu'il revienne passer son doctorat de médecine, et qu'il n'oublie jamais sa ventoline...
Ils n'en sont pas quittes pour autant. Il faut encore se souvenir, s'émouvoir, essuyer une larme ensemble. On sort les albums de photos, on les étale sur la table, devant les yeux d'Alberto. Ernesto si chétif, qui s'accroche à la jambe de sa soeur...
- Vous pensez qu'il a quel âge là-dessus ? demande Anna-Maria. Trois ans ? Eh bien non, il a sept ans...
Et les photos défilent, Ernesto en maillot de bain près de son père en débardeur, Ernesto à treize ans, les cheveux gominés, soigneusement peignés en arrière. La publicité parue dans le numéro à'El Grafico du 5 mai 1950, où il vante, un pouce levé, la qualité des moteurs Micron. Alberto s'intéresse, hoche la tête, sourit complaisamment. Jusqu'au moment où Célia referme brutalement les albums, le regard noir, et s'exclame :
- Filez maintenant, si vous devez vraiment partir...
El Padre serre son fils sur son cœur, sans un mot. Puis il va chercher quelque chose dans le tiroir de son secrétaire et le lui met dans la main : son revolver, à glisser dans le paquetage, au cas où. Enfin tout le monde s'embrasse pour la énième fois, et les deux motocyclistes prennent la route, en une triomphale pétarade.
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