Ces fausses victimes qui nous manipulent

La fausse Victime se caractérise par :
- des plaintes permanentes surtout pour attirer l'attention et apitoyer ;
- une absence d'action pour s'en sortir ;
- un refus d'endosser une responsabilité et un renversement permanent de celle-ci : la survenance du problème est toujours extérieure à elle ;
- une absence de culpabilité : toujours irréprochable et accusant facilement autrui ;
- une écoute centrée sur elle-même et jamais sur l'autre ;
- une vampirisation de celui qui l'écoute en absorbant son énergie, son temps, etc.

Nos relations, personnelles et professionnelles, et, plus largement, la société dans laquelle nous évoluons s'organisent autour de trois rôles. "Programmés" pour jouer l'un d'eux, il y en a souvent un que nous préférons.

Chacun peut être à l'origine d'une manipulation :
- le Persécuteur. Donne du pouvoir, cherche à dominer et peut faire naître une culpabilité ;
- le Sauveur. Donne une image positive de soi, peut infantiliser et mettre en dépendance ;
- la Victime. Permet d'attirer l'attention, geint pour demeurer passive et qu'on l'écoute ou fasse à sa place.

Soyez gentil et bienveillant, ne soyez pas bonne poire !

Aider, ce n'est pas faire à la place de l'autre, mais l'accompagner pour qu'il fasse lui-même, en autonomie. Aider et sauver ne sont pas des synonymes.

Vous vous retrouvez partagé entre la peur de voir l'autre s'effondrer si vous l'abandonnez et la peur de vous effondrer vous-même si vous restez.

Un échange est équilibré quand il y a une attention réciproque : nous écoutons l'autre et nous attendons qu'il nous écoute également. [...]
C'est très frustrant d'être quasiment ignoré par une personne dont on ne fait qu'écouter la vie, c'est épuisant. Nous nourrissons la Victime en nous appauvrissant.

Lorsque, quoique l'on fasse, un problème arrive, cela crée un sentiment d'insécurité. Mais parfois le problème arrive car l'on s'est tellement axé dessus qu'on a fini par le créer soi-même, souvent très inconsciemment, comme pour justifier qu'on avait raison de le redouter.