Comprendre le pourquoi des événements ne redonne pas une voix à ceux qui n'en ont pas , ne rend pas le temps à ceux qui y avaient droit . Cela rend seulement justice , quand on peut . Mais une fois qu'ils l'ont , les gens n'en font pas grand chose , de la justice . La bataille judiciaire permet à la famille de combler l'absence .Puis ils restent seuls avec la douleur .Quand ce n'est pas la colère de voir sortir pour " bonne conduite" celui qui a tout provoqué. ( p 191 )
" Et puis , je n'ai pas de fiancé . J'avais rencontré un mec sympa à l'école de journalisme . Vu qu'on étudiait toujours ensemble , je m'étais fait des idées .Et puis un jour , il m'a confié qu'il était gay . J'ai découvert que c'était une excuse quand il s'est mis avec une Danoise d'un mètre quatre- vingt . Peut - être que je ne lui plaisais pas ?" ( p 68 )
Au fond, la réserve du Nord est l’équivalent de l’omertà du Sud. Elle porte seulement un autre nom.
« A ton avis, pourquoi les gens se barricadent comme ça ?
- Parce qu’ils on peur qu’on les regarde, répond Besana. C’est comme ça que la réserve se transforme en claustrophobie.
- Il suffirait de tirer les rideaux.
- Les volets envoient un message plus fort. »
Dans certains cas le diagnostic de psychopathologie n'atténue pas la culpabilité du sujet mais l'accentue et mène à des condamnations plus sévères, allant jusqu'à la peine capitale. Mais la discussion reste ouverte. Certains affirment que les neurosciences sont destinées à changer le droit et les procès, un peu comme Copernic et Einstein ont révolutionné la vision de l'univers.
[...] – Vous devez vraiment continuer à m’appeler Morpion ? Même maintenant qu’on est devenus amis ?
– Qu’est-ce qui vous fait penser qu’on est devenus amis ? »
Mais elle sourit, elle le connaît maintenant.
[...] Si votre piste est réellement intéressante, je vous promets que nous signerons les articles ensemble. » Ilaria Piatti ouvre la bouche, incrédule. « Vraiment ?
– Mais il faut le mériter. Sachez que j’ai déjà assez d’emmerdements dans la vie. Je ne veux pas d’une chouineuse comme collègue, c’est clair ? »
D'abord je remercie la masse critique ainsi que Albin Michel pour l'envoie de ce livre .
Une enquête policière menée par deux journalistes , Bessana proche de la retraite et Ilaria petite stagiaire de 27 ans .
Ils forment un duo surprenant , lui divorcé avec un caractère bien trempé et elle un peu originale et ses idées bien à elle.
L'enquête se passe en Italie où ils vont essayer de découvrir un meurtrier qui multiplie ses crimes en imitant un serial Killer très connu en Italie au 18 sciėcle. J'ai bien aimé ce couple d'enquêteur mais j'ai trouvé les chapitres vraiment trop courts ! Du coup j'ai trouvé qu'il manquait d'énergie malgré une bonne intrigue .
Le dénouement est trop rapide à mon goût et la fin trop abrupte . Sinon j'ai passé un bon moment de lecture .
Comprendre le pourquoi des événements ne redonne pas une voix à ceux qui n'en ont pas, ne rend pas le temps à ceux qui y avaient droit.
[...] Son corps a été traîné sur un kilomètre, loin de sa tête et de son sac à dos, puis recouvert de feuilles, en prévision d’une consommation ultérieure. Il était encore en vie au moment de l’attaque de l’ours.